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Robert Doisneau : La guerre 1939-45

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Mobilisé en 1939, Doisneau retrouve à son retour un Paris occupé où il va user de mille expédients pour subvenir à ces besoins. La presse étant quasi inexistante, il réalise quelques publicités, assure une série de portraits de scientifiques à la demande de Maximilien Vox. Son activité est également souterraine puisqu’il fabrique, tout au long de ces sombres années, de faux papiers pour la Résistance. Il réussit néanmoins à illustrer quelques aspects de la vie quotidienne : rationnement, queues devant les boutiques, alertes aériennes. Parmi ces images devenues des documents exceptionnels figure la photographie du Cheval tombé (1942) qu’il considère comme une métaphore de la situation du pays.

En août 1944, lorsqu’éclate l’insurrection parisienne, Robert Doisneau est pris d’une véritable frénésie de photographies. C’est un nouveau départ. Sillonnant Paris à bicyclette, il réalise une suite impressionnante de clichés devenus des classiques. Portraits de femmes, d’enfants, d’hommes dans l’euphorie d’une liberté retrouvée. Peu de violences dans ces images abondamment publiées mais déjà beaucoup de tendresse et d’empathie pour ses semblables.

Doisneau réalise également pour Pierre Betz, éditeur de la revue Le Point, une série d’images à l’ambiance exceptionnelle sur la presse clandestine sous l’Occupation.

Cette période aura vu Robert Doisneau entrer de plain-pied dans un métier qui lui tenait à cœur.

 

 

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