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Anastasia Photo : Laura Liverani : Sumo Girls

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Anastasia Photo présente une exposition en ligne du travail de la photographe documentaire Laura Liverani.

L’ancienne pratique du sumo japonais remonte à l’ère préhistorique, mais le sumo professionnel reste exclusif aux hommes. Il est même interdit aux femmes de mettre les pieds dans le dohyō, l’anneau sacré où luttent les sumotori. Malgré cela, les lutteuses de sumo existent même si elles ne sont pas encore reconnues par les rangs du sumo professionnel.

Le sumo féminin, ou joshi-sumo en japonais, est un sport amateur assez récent qui n’existe que depuis quelques décennies. La Fédération internationale de sumo, principale organisation soutenant le joshi-sumo, a été fondée en 1992, tandis que les premiers grands championnats féminins de sumo remontent au milieu des années 90. Il existe des équipes féminines de sumo au Japon ainsi que dans des pays comme la Mongolie, la Russie et l’Allemagne ; et des compétitions internationales sont désormais organisées chaque année. La lutte de sumo n’a jamais été présentée aux Jeux olympiques, bien que la Fédération internationale de sumo basée à Tokyo vise à l’inclure un jour.

On pense que la lutte sumo est originaire du Japon en tant que rituel agricole pour les divinités shintoïstes. Des siècles plus tard, le sport national du Japon est toujours régi par des traditions anciennes, des rituels et des réglementations strictes telles que les exigences de poids et de taille et neuf ans d’enseignement obligatoire sous la direction d’oyakata (anciens lutteurs). L’interdiction des femmes est également enracinée dans les croyances shintoïstes ; selon la tradition shintoïste, les femmes sont impures car elles ont leurs règles et contamineraient donc le dohyō même en le touchant.

Les Joshi-sumo sont donc réservés aux clubs amateurs au sein des écoles et universités comme le club de sumo de l’université Asahi. En 2018, Liverani a visité le club qui comptait à l’époque neuf membres féminins, ce qui en fait la plus grande équipe de joshi-sumo au Japon. L’entraînement est unisexe et l’équipe mixte s’entraîne plus de deux heures ensemble pendant la semaine. Après la routine d’étirements et d’exercices généraux, les filles se battent les unes contre les autres et contre les garçons. La taille n’a pas d’importance, vous n’avez pas besoin d’être extra-large pour devenir un sumotori. Tant pendant les entraînements que les compétitions, les femmes portent le mawashi (ceinture en pagne de sumo) sur un t-shirt et un short, ou sur un justaucorps, par opposition à la peau nue. L’entraînement se déroule dans le dohyō, qui est balayé et arrosé de sable et d’eau régulièrement.

 

LAURA LIVERANI

Laura Liverani est une photographe documentaire et conférencière universitaire basée entre Tokyo et l’Italie. Elle est titulaire d’une maîtrise en arts et médias de l’Université de Bologne et en études photographiques de l’Université de Westminster, à Londres. Laura travaille à l’international sur des projets indépendants et une variété de commandes, allant des missions éditoriales aux missions commerciales. Son travail est présenté dans des magazines, des livres, des catalogues et des expositions dans le monde entier.

 

À PROPOS D’ANASTASIA PHOTO ET D’AG GLOBAL

Anastasia Photo est une galerie new-yorkaise spécialisée dans les expositions de photographie documentaire et de photojournalisme accessibles aux institutions publiques, aux galeries d’art et aux musées.

AG Global Creative Agency produit une programmation artistique publique et privée créant des échanges interculturels significatifs entre les États-Unis et les pays d’Asie-Pacifique. Grâce à ses offres artistiques et événementielles uniques, AG Global a travaillé avec un large éventail d’entreprises, les aidant à communiquer les valeurs de leur marque pour un public nouveau et diversifié.

 

Sumo Girls est visible en ligne sur www.anastasia-photo.com , du 12 juillet au 28 août 2021.

 

 

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