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Jean Larivière : Avion, Jamais-Toujours & Autoportrait

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Portrait d’un nuage -2-

La sculpture Avion

 La sculpture est de grande taille, environ celle d’un petit Jodel, un petit avion monoplace, fabriqué par les amateurs.

C’est la reproduction de l’avion qui se trouve dans la mallette Portrait d’un nuage.

Elle la complète.

La main sortant du sol matérialise parfaitement le geste qu’il fallait faire pour lancer l’avion pour qu’il exécute son vol, emportant avec lui l’âme des futurs voyageurs.

 

Jamais-Toujours

Après les beaux-arts et la guerre d’Algérie, rappelé par son professeur Jacques Linard, il revient aux beaux-arts, en loges.

Il prépare avec lui une section photographique et fait le choix du matériel à acheter pour les futurs élèves (Hasselblad, agrandisseurs Durst…).

Il plonge dans des recherches photographiques et surtout cinématiques.

Son professeur le pousse à partir à Paris et à se lancer, ce qu’il fait en emportant ses cartons de projets.

Grâce à la compagne d’un ami musicien de Free jazz, il trouve un logement et en découle une rencontre avec Chris Marker qui lui propose trois jours après de devenir son assistant sur le long métrage « Si j’avais quatre dromadaire ».

Puis il rencontre l’un des cinq plus grands surréalistes : le peintre Matta qui s’enthousiasme pour son travail, puis Marx Ernst.

Puis Dalí, à qui il propose la construction de la machine à désintégrer les sentiments érotiques.

Ce qui est le plus étonnant avec le travail de Jean c’est surtout qu’il a choisi comme médium la pellicule photographique, à la limite de l’abstraction, mais malgré tout très proche de la figuration.

C’est ce mélange qui est magique et magnifique.

Il fait un bond en avant en choisissant pour les représenter (l’abstraction et la figuration) l’électronique, et donc le monde de demain en laissant derrière lui tous les mondes mécaniques.

Les micros-soudures et les câblages microscopiques se rapprochent aussi de l’anatomie humaine.

Le monde graphique de Jamais-Toujours a quelques années lumière d’avance sur Tron.

Dans le monde d’Edua-Erame, le personnage qui ressort dans une larme, la larme est le résultat d’un sentiment, alors que dans le « Voyage fantastique », le chirurgien de l’aventure ressort en canot pneumatique dans un liquide alcalin : toute la différence est là.

Dans ses travaux photographiques de ces dix dernières années, il se consacre à faire des portraits qui ont pour sujets des gens, des choses, des objets…

Son désir est d’exposer tous les travaux de l’époque Jamais-Toujours et ses derniers portraits. En même temps que la sortie de son livre sur toute son œuvre.

 

Autoportrait

La longue marche

 C’est une vidéo projetée sur un écran panoramique qui peut être constitué mur d’un musée ou d’une fondation.

Les proportions de l’emplacement du mur qui sera l’écran de l’œuvre, doivent être de ……..X ………. Cm

Sur l’écran apparaît un robot électronique dont le corps est surmonté par un rectangle blanc. Il disparaît puis réapparait avec cette fois un visage de bébé.

A chaque fois qu’il disparaît, il réapparaitra avec, cette fois un visage plus âgé que le précèdent.

On me verra donc avancer dans l’existence. La vidéo comporte treize images, onze portraits et deux images blanches.

On s’apercevra bien pendant la projection pourquoi cette œuvre s’appelle « la longue marche ».

Suivant les apparitions successives du robot arrivant de puis la gauche de l’écran, des traits horizontaux, des pointillés, qui suivent la marche du robot, on s’apercevra rapidement qu’il s’agit d’un message en morse. C’est la traduction de la chanson que ma mère avait entendu sur nos routes, chantée par les soldats alliés de la première guerre : « It’s a long way to Tipperary »

 

 

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