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Aires de Jeux: Photo urbaine européenne

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La Ville de Montpellier accueille au Pavillon Populaire du 25 février au 24 avril 2011, l’exposition « Aires de jeux, champs de tensions : figures de la photographie urbaine en Europe depuis 1970 ».

C’est Monika Faber, conservatrice en chef de la collection photographique du musée de l’Albertina, à Vienne (Autriche) qui est la commissaire invitée de cette 1ère exposition Son approche est d’enregistrer les sensations corporelles au travail dans les espaces urbains à travers le travail de 14 artistes photographes ou vidéastes. Vous pouvez lire dans la version française de La Lettre la biographie et la présentation des 14 photographes.

Bogdan Dziworski

Né en 1941 à Lodz, il y fait des études de mise en scène et de cadrage à l’école de cinéma. Au cours des années 1970, il s’est fait un nom en produisant des courts-métrages sur des événements sportifs et des sujets divers concernant l’intégration sociale. En Pologne, ses photos n’ont été publiées pour la première fois que vers la fin des années 1990.

Boris Mikhailov

Né en 1938 à Kharkov, ville située aujourd’hui en Ukraine, il a fait une formation d’ingénieur et s’est consacré, à partir de 1966, à la photographie. Les moments furtifs qu’il fixe sur la pellicule dévoilent un regard critique, subversif et surréel sur le quotidien qui l’entoure, d’abord marqué par le régime soviétique et ensuite par les traces de l’écroulement économique après 1990. A la fois conceptuelle et documentaire , la série la plus importante de Mikhailov, nommée « Case history », montre des chômeurs et des SDF de sa ville natale, dont il a gagné la confiance, se présentant, apparemment sans vergogne, devant l’objectif. Mikhailov vit aujourd’hui à Berlin.

Helmut Kandl

Né en 1953 à Laa sur la Thaya en Basse-Autriche, Kandl a travaillé pendant longtemps comme directeur d’une galerie d’art et dans le domaine de la gestion muséographique. Depuis les années 1990, il a développé plusieurs manières d’aborder le sujet des « photographies intimes ». Actuellement, il travaille, avec Johanna Kandl, à des projets sur l’art dans l’espace public,avec diverses thématiques, comme par exemple les travaux forcés pendant la deuxième Guerre mondiale ou les pèlerinages en l’honneur de la Vierge Marie. Helmut Kandl vit à Berlin et à Vienne en Autriche.

Jitka Hanzlová

Née en 1958 à Náchod en Tchéquie, Jitka Hanzlova a travaillé, de 1978 à 1982, pour la télévision publique de Tchécoslovaquie. Après avoir émigré en Allemagne, elle a fait des études de design, de communication et de photographie à l’Université polyvalente d’Essen. « Rokytnik » et « Forest » sont des séries photographiques sur des lieux familiers de Jitka Hanzlova ( sa ville d’origine et la fôret contigue) à partir desquelles elle a réalisé plusieurs publications.

Michael Schmidt

Né en 1945 à Berlin, il a entamé une carrière dans la police en 1963, mais dès 1965, il a commencé à prendre des photos. À partir de 1976, il a enseigné à Kreuzberg à l’« atelier de photographie » qu’il a lui-même fondé, plus tard il a été professeur à Essen et à Berlin. En 1978, il a publié les premières séries importantes sur des quartiers de Berlin. Le cycle « Einheit » (« Unité »), sorti en 1995, relie ses photos des deux Allemagnes à des citations extraites de la presse quotidienne. De 1985 à 1989, Schmidt a réalisé une série d’autoportraits. Il vit aujourd’hui à Berlin.

Octavian Trauttmansdorff

L’œuvre d’Octavian Trauttmansdorff, photographe né en 1965 à Vienne en Autriche, peut être décrite comme une recherche protéiforme dans laquelle les procédés scientifique et artistique se mélangent et se complètent. Chroniqueur précis, il observe les effets de ses provocations ciblées. Trauttmansdorff vit et travaille à Vienne.

Wolfgang Tillmans

Né en 1968 à Remscheid en Allemagne, il a fait ses études au Bournemouth & Poole College of Art and Design et a travaillé pour des magazines comme i-D et SPEX. Dans les années 90, il commence à faire des documentaires sur des personnes et des situations de son entourage. Sa méthode de travail peu conventionnelle et la manière apparemment involontaire de suspendre ses travaux dans les salles des galeries ont fait de lui l’un des artistes les plus influents de notre époque. En 2000, il a remporté le prix Turner, le prix européen le plus important de l’art contemporain. Tillmans vit à Londres.

Sergej Vutuc

Né en 1979 à Doboj en Bosnie-Herzégovine, il est photographe, tient la galerie « Basementizid » et un magasin de skate-boards. Il est également éditeur de magazines oscillant entre les influences de l’art et celles du skating. Vutuc vit à Heilbronn en Allemagne.

Christoph Rütimann

Né en 1955 à Zurich. De 1976 à 1980, il suit une formation à l’école de design de Lucerne pour devenir professeur de dessin ; plus tard, il enseignera à l’école des beaux-arts de Kassel et de Berlin. En 1993, cet artiste polyvalent représente la Suisse à la Biennale de Venise. Son travail consiste principalement en des installations en plusieurs parties, étroitement liées à ses performances. Rütimann vit à Mülheim, en Suisse.

Muntean / Rosenblum

Markus Muntean et Adi Rosenblum sont tous les deux nés en 1962, l’un à Graz en Autriche, l’autre à Haïfa en Israël. Pareils à des ethnographes de la culture jeune, les deux artistes reproduisent des poses et gestes courants, dans des tableaux à l’huile, mais aussi dans des performances, des photographies et des films. Ils vivent à Vienne et à Londres.

Seiichi Furuya

Né en 1950 à Izu, au Japon. Après des études d’architecture, Furuya se forme à la photographie à Tokyo. Il vient en Europe en 1973. Après un séjour à Vienne, il rejoint en 1978 à Graz le projet artistique commun « Camera Austria », et travaille dans le journal du même nom. Depuis 1985, il aborde dans différentes publications et sous le titre « Mémoires », le suicide de sa femme Christine. En réagençant indéfiniment les photos prises de son vivant, il leur fait dire quelque chose. Furuya vit à Graz, en Autriche.

David Rosenfeld

David Rosenfeld est né en 1960. Il intègre la première promotion de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 1982 et s’engage en 1997 dans un travail purement photographique avec une première série, « Les faux-passants » (1997-1998), puis « Charades » (1998-1999), commande du CNAP sur « Les jeunes et l’an 2000 ». Depuis, ses préoccupations formelles l’engagent à s’adonner « à la grâce et à la beauté de visages photographiques ». Depuis 2008, il prolonge au Polaroid cette approche de la fragile gestuelle du visage. David Rosenfeld enseigne la photographie à l’École supérieure d’art et de design d’Amiens.

Chris killip

Né en 1946 à Douglas sur l’île de Man, Chris Killip est professeur et commissaire d’exposition, considéré comme l’un des plus grands photographes de documentaires sociaux européens. Il quitte l’Europe pour les USA en 1991. Il travaille actuellement à l’Université de Harvard, Cambridge, Massachusetts.

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