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La Chronique Instagram de Jean-Marie Périer

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Dans la série « Oui je l’admets, je donnerais n’importe quoi pour revenir à ce jour-là » : Françoise Hardy à Rome en 1963.

Nous étions descendu à « l’Hôtel de la ville », le repaire des français à Rome dans ces années-là. C’était dans ce merveilleux endroit que j’avais découvert cette ville en 1956 avec mon père alors qu’il s’apprêtait à tourner « Les nuits de Cabiria» avec Federico Fellini.

C’est drôle quand j’y repense, je voulais inconsciemment que la Grande revive les mêmes émotions que celles qui m’avaient marquées dans le magnifique jardin aux murs recouverts de lierre dans laquelle je prenais mon petit déjeuner avec mon père au son des chansons de « Marino Marini » (Volare Oh oh… Cantare Oh oh oh oh !).

L’hôtel donnait sur la Piazza di Spagna. Françoise s’était assise sur les marches, elle n’était pas encore connue en Italie, on pouvait se balader sans que personne ne nous dérange. C’est quand même une drôle de chance d’avoir ces photos, tout à coup, l’espace d’un instant, j’entends les bruits de la rue, les phrases italiennes, et je revois la Grande qui cache son visage parce qu’elle n’aime pas être photographiée…

Jean-Marie Périer

 

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