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Zmâla : Kahem

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Carnet de bord
Charles-Frédéric Ouellet / Kahem

Le long du Saint-Laurent, la plus ancienne voie maritime de l’Amérique du Nord, les bateaux de pêcheurs se font rares. Depuis quarante ans, les marins essaient de protéger leur activité, mais aujourd’hui cette industrie se trouve dans une situation précaire. La surexploitation des stocks et l’augmentation des coûts de la pêche entraînent la disparition de l’une des plus vieilles pratiques de ce patrimoine maritime.
Celle-ci remonte à plus de 450 ans, et a vu l’arrivée des premiers Européens le long des côtes d’Amérique du Nord. Du printemps à l’automne, les équipages pêchaient la morue, abondante à l’époque, dans l’estuaire du Saint-Laurent. C’est en partie à ce métier que l’on doit l’établissement des premières colonies sur ces rivages. On compte à ce jour plus de 1 500 collectivités rurales canadiennes qui vivent principalement de la pêche.
Le métier de pêcheur, souvent pratiqué de génération en génération, est majoritairement masculin. Physiquement exigeant, il expose les pêcheurs à des conditions climatiques difficiles qui laissent sur leur visage, leurs mains et leur corps l’empreinte des éléments.
Le projet Carnet de Bord de Charles-Frédéric Ouellet commence en Nouvelle-Écosse, en 2007. Il travaille alors sur la pêche aux harengs et la pêche artisanale à l’espadon avant de retourner en mer, trois ans plus tard, pour accompagner les pêcheurs de crabes et de turbots sur les côtes du Saint-Laurent. Avec ce projet, Charles-Frédéric Ouellet documente la société d’aujourd’hui en s’intéressant à l’un des plus vieux métiers québécois, l’une des missions des quatre photographes du collectif Kahem.

Catherine Lebel O. & Charles-Frédéric Ouellet

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