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Lauréats 2013: –Fondation des Treilles

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La Fondation des Treilles a créé en 2011 une résidence pour la photographie qui a pour vocation d’aider à la production d’œuvres photographiques ayant pour thème le monde méditerranéen. Le jury, présidé par Madame Agnès de Gouvion Saint Cyr, réunissait Claire Lebel (administrateur et présidente du comité du patrimoine de la Fondation des Treilles) Charles-Henri Filippi, Jacqueline d’Amécourt, Emmanuelle de l’Ecotais et Rafael Doctor Roncero. En 2012, Véronique Ellena et Raed Bawayah remportaient ce Prix. Pour la deuxième édition, le jury a désigné Morgane Denzler et Manuela Marques. Ainsi les deux artistes retenues ont choisi le site de la Fondation des Treilles comme terrain d’expérimentation et de création.

Morgane Denzler, 27 ans, a suivi la formation de l’Ecole des Beaux Arts de Paris, notamment dans l’atelier de Patrick Tosani. Elle s’intéresse en particulier au Bassin Méditerranéen – ses premiers travaux concernaient la Sicile et le Liban -, et souhaite aborder l’histoire, la mémoire et l’inconscient collectif du territoire provençal au travers de documents et de rencontres. Après une phase de recherches sur les cartes, archives et documents photographiques des lieux emblématiques de ce territoire, elle souhaite les étudier très précisément, avant d’en retrouver l’emplacement exact puis de les photographier tels qu’ils se présentent aujourd’hui. Le travail d’investigation et de prises de vues accompli, elle réalisera des puzzles de grand format, superposant, à la même échelle la photographie archive et la prise de vue contemporaine en prenant soin d’ôter certains éléments du puzzle supérieur afin que chaque strate de l’oeuvre permette de comprendre le génie du lieu.
 
Manuela Marques, 53 ans, de nationalité franco-portugaise, est connue pour la qualité de ses lumières et de la gamme chromatique qu’elle utilise. S’inspirant du journal d’Anne Gruner Schlumberger, créatrice du lieu et de la Fondation, qui relate éprouver un sentiment rare et unique de beauté parfaite devant le calme et l’harmonie de ce paysage, Manuela envisage de travailler sur les jeux visuels qui allient à la fois les lumières bleues de l’aube et celles du crépuscule afin de retrouver la part du « rêve éveillé » qui l’attire ainsi que le sentiment d’intériorité diffusé par la nature-même de ce paysage, comme une utopie éternelle. 

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