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Paris Photo 2021 : Mon Panier à € 2 500

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Notre collaborateur Thierry Maindrault est allé faire du shopping à Paris Photo avec 3 budgets différents, il est revenu avec 3 paniers. Voici le premier à 2500 €.

 

Ce premier panier vous présente une sélection de photographies unitaires qui entrent toutes dans un budget très raisonnable limité à € 2 500. Cette sélection retient des photographies offrant à leur acquéreur une véritable œuvre et non pas de pâles copies, ou pire. Comme cela est le cas dans certains magasins ou dans ces pseudo galeries qui essaient de vous vendre des œuvres qu’ils vous déclarent d’Art, ce qui n’est absolument pas le cas. Il n’est pas obligatoire de mettre des sommes exorbitantes pour acquérir une vraie création originale.

 

Blackstone Hill Tree [Michael Kenna]

Mon premier choix va pour cette image de Michael Kenna d’une très belle facture qui à travers la rigueur de ce créateur nous entraîne dans toute la poésie de ses inspirations japonaises.

 

sans titre [Eric Michel]

Ma deuxième étape sera cette belle photographie d’Eric Michel qui se trouve à cette frontière entre l’emprise réelle du sujet et son passage dans l’imagination non figurative. C’est la tendance du moment dont il faut se méfier (phénomène de mode), sauf lorsque le rendu de l’image sort clairement du décoratif pour se frayer un chemin vers l’imaginatif.

 

untitled 1843 [Todd Hido]

Irrésistible le chat du « spectre » sauf pour les collectionneurs allergiques aux chats. Cette photographie de Todd Hido est un bon mixage des photographies posées des grands maîtres du début du XXe siècle et des possibilités offertes par les technologies modernes. Quand les yeux nous parlent !

 

Portrait d’Arbre no 3 [Gilles Lorin]

Le minimalisme semble devenir une mode que je vois apparaître un peu partout. Il n’en demeure pas moins que la photographie de Gilles Lorin laisse encore apparaître un monde champêtre qui s’efface. L’image présente un juste équilibre bien dosé qui certes ne s’effondre pas brutalement ; mais qui inexorablement disparaît de notre entendement.

 

Glowing edge [Marten Lange]

Minimalisme pour minimalisme, cette fois c’est le coté sombre de l’histoire que nous présente Marten Lange. C’est dans le brouillard noir qu’un monde urbain intermédiaire s’estompe. Seuls les restes façon croquis s’accrochent pour fixer les mémoires. C’est une photographie, cette balise écrite avec la lumière pour figer le temps des souvenirs.

 

I don’t deserve a face 3 [Kayee C]

Elle est déjantée et elle s’inscrit dans l’absurde cette image, sans queue ni tête, de Kayee C. Cette créatrice, habituée à nous livrer des grandes scènes ré-interprétées avec des compositions complexes, nous livre un concentré de mouvement figé. Une petite étude de positions.

 

Tempora Morte Stillleben mit Osterglocken Kaliningrad [Lia Darjes]

J’ai retenu en dernier, pour ce modeste budget d’investissement, ce fourre tout fleuri et coloré de Lia Darjes. Dans un désordre voulu et composé cette nature morte reste dérangeante, au regard des canons habituels. Elle apporte pourtant une puissance de convictions aux multiples interprétations de chacun d’entre nous.

 

vos commentaires sur mes choix sont toujours les bienvenus à

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Paris Photo

www.parisphoto.com

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