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Hey, it’s LA : Le maire de Los Angeles,

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Eric Garcetti est maire de Los Angeles. Il est à l’origine d’un millier d’affaires dans cette ville, et de toutes les manœuvres politiques et pressions directes que cela implique. C’est aussi un photographe passionné. Il s’adonne à son art honnêtement, appartenant à la troisième génération de photographes de sa famille. Il met à profit son talent pour nous offrir une vision unique de la vie d’un maire d’une grande ville américaine.

La galerie Take My Picture propose depuis le 19 septembre une exposition de l’œuvre de Garcetti, intitulée #MAYOR_OF_INSTAGRAM. On y voit les photos qu’il prend chaque jour pendant ses déplacements professionnels. Les tirages sont en petit format, vendus à un prix abordable, 100$ pièce. Toutes les recettes sont reversées aux Amis de la Photo de la Bibliothèque Publique de Los Angeles et aux Services de Santé pour les Sans-Abris de Los Angeles.

Le jour du vernissage, le maire était à la galerie en train de discuter avec un ensemble de fans, de riverains et d’amateurs de photo. C’était le moment idéal pour faire un discours sur la ville ou la politique, ou peut-être pour vanter ses mérites. Voici ce qu’il a décidé de dire à la place :

« J’adore la photo depuis que je suis gamin. Mon grand-père était immigrant. C’était un homme très modeste, mais il s’était acheté un vieil Hasselblad et faisait des photos dans l’arrière-salle de son salon de coiffure pour hommes. Il avait une chambre noire dans son garage. Il a semé les graines et mon père a récolté un appareil photo. Si bien que je ne me souviens pas d’une époque où je n’aurais pas eu d’appareil entre les mains. 

Pendant ma campagne et après mon élection, je me suis rendu compte que je commençais à voir ma ville à travers les yeux des gens autour de moi. Les journalistes, les maires et les prêtres sont sans doute les rares personnes à croiser chaque jour des gens issus de toutes les couches sociales. Je peux être en train de parler avec un chef d’État et dans l’heure qui suit discuter avec un sans-abri. Les gens protestent contre moi et le Vice Président dit que je suis un type formidable. Il faut gérer les hauts et les bas, trouver l’équilibre, le juste milieu. Prendre ces photos, c’était pour moi l’opportunité de rendre à L.A. ce qu’elle me donne, une occasion de rapprocher les gens de Woodland Hills de ceux de Boyle Heights ; une chance de rassembler la ville. Dans les coulisses en attendant le départ d’un défilé de mode, avec un oiseau en train de se poser sur une verrière ou une parade de rue montrée depuis le point de vue des voitures, tout ce que je veux, c’est donner aux gens une idée des endroits qu’ils n’ont peut-être jamais vus, ou de perspectives qu’ils n’ont peut-être jamais connues. C’est pour ainsi dire une chanson d’amour à Los Angeles. J’espère qu’elle vous plaira.

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