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Guadalupe Plaza Petersen

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Return to Paradise

Série « Return to Paradise », faisant un peu référence à cette époque de l’Anthropocène.

Cette série fonctionne comme un point de rencontre, pour repenser et dépasser cette séparation de l’humanité avec l’environnement, pour nous faire réfléchir sur l’urgence climatique, générer une conscience environnementale et une responsabilité avec la planète qui nous contient et que nous habitons.

Et la question : où en sommes-nous dans ce monde symbiotique, proche de cet avenir commun ?

J’aime travailler d’abord sur un concept ou une idée. Dans le processus d’interaction entre mon épicentre et le périphérique c’est vital pour la création de mon art et pour son renouvellement.

Réfléchir sur le lien entre certains jalons comme l’âge adulte, la vie, la mort et la manière de les ordonner, de les scruter, de générer un changement, une mutation, une régénération, cela ressort parfois sans le vouloir.

Dans L’exercice quotidien que font les artistes, de se reconnaître dans des images qui surgissent plusieurs fois, on ne sait pas trop d’où, il y a toujours la possibilité de sauter. Pour céder au vide. Tout donner pour quelque chose dont on ne sait même pas s’il existe.

Je voulais expérimenter le fait de cesser d’être le centre comme dans mes autres séries, de me perdre, de me concentrer, sur autre chose que moi-même, et c’était un défi, travailler avec le paysage sans tomber dans le banal, obtenir hors de moi-même, juste être derrière la caméra et filmer sans être impliqué dans le travail.

Recréer les décors, les environnements, la virginité du paysage, la destruction de la nature, la démographie menaçante, fusionner entre le fantastique ou le presque irréel.

Je pense que cela a plus à voir avec l’exploration, et aussi avec la connaissance de soi, la fuite du lieu de confort, pour créer à partir d’un certain abîme et d’un vide.

C’est une exploration personnelle avec une certaine fragilité et une ambiguïté intentionnelle, qui parle du sentiment d’impuissance, de séparation, de limites, de bords, de temps et comment l’état des choses est sur le point d’éclater.

Qu’est-ce que ce n’est pas ? Qu’est-ce que c’est?. La science classique insistait sur l’équilibre, l’ordre et la stabilité. Aujourd’hui, nous voyons partout des fluctuations et de l’instabilité. Nous avons pris conscience de la complexité inhérente à l’univers.

Plus on explore l’univers, plus on est consterné par l’élément narratif que l’on retrouve à tous ses niveaux.

La nature nous présente aussi des récits imbriqués les uns dans les autres ; histoire cosmologique, histoires à l’échelle moléculaire, histoire de la vie et de l’homme jusqu’à notre histoire individuelle.

Sans s’arrêter pour se demander presque comme un mantra Qu’est-ce que c’est, qu’est- ce qu’il y a de l’autre côté ? la perte, la douleur, le chaos et le besoin d’évasion, comme des êtres humains spectateurs avec un imaginaire, passant en revue nos vies et nos états, et essayant de se connecter en parallèle avec ce monde réel qui soutient, qui invite, enchante, qui exige, que le temps est si incertain, peu sûr et abstrait. La vie dans son ensemble comme une seule entité cosmique.

Et c’est dans ce chemin et dans ce fond ou cette limite où aspirent mes images et où les formes commencent à se dissoudre.

Guadalupe Plaza Petersen

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