20 décembre 2013. Une femme pleure la mort de son frère, dans le quartier chrétien de Gobongo à Bangui. Pendant la nuit, des cas avaient été signalés de militaires tchadiens de la FOMAC tirant sur des civils. Les forces tchadiennes de la FOMAC sont accusées d’avoir été impliquées dans le conflit entre milices anti-balaka et forces de la Séléka. December 20, 2013. A woman mourning her dead brother, in the Christian neighborhood of Gobongo in Bangui. There were reports of nighttime shootings of civilians by Chadian soldiers with the Multinational Force for Central Africa (FOMAC). Chadian FOMAC troops have been accused of involvement in the conflict between the anti-balaka militia and the Seleka forces. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
"République centrafricaine: On est ensemble" - Photographies de Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris) aux Editions CDP
"République centrafricaine : On est ensemble" - Photographies de Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris) aux Editions CDP
10u00a0décembre 2013. Avec les forces de la Séléka cantonnées dans certaines zones depuis la veille, les chrétiens ont parcouru la ville, pillant et bru00fblant les mosquées, en représailles à la mort des centaines de chrétiens tués au cours des journées précédentes. December 10, 2013. The day before, the Seleka had been restricted to certain areas. The Christians then went on a rampage around the city, wreaking revenge for the hundreds of Christians killed over recent days, looting and burning down mosques. ©u00a0Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
9u00a0décembre 2013. Le président Djotodia avait annoncé un retour à la normale dans la ville de Bangui et déclaré que les habitants pouvaient rentrer chez eux en toute sécurité. C'est donc ce qu'a fait M.u00a0Bissakonou, loin de penser qu'il serait tué par des membres locaux de la Séléka. Son corps a été retrouvé dans le caniveau, à quelques mètres de chez lui. Ses parents et sa fratrie pleurent sa mort. | December 9, 2013. President Djotodia had announced that things were back to normal in the city of Bangui, that people could safely return home. Mr. Bissakonou did so, and was killed by local members of the Seleka forces. His body was found a few meters from his home, in the gutter. The family is mourning their son and brother. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
9u00a0novembre 2013. Deux garçons sur la route entre Damara et Bangui. Fuyant les actes de violence perpétrés par les forces de la Séléka, ils vivent désormais dans la forêt, trouvant à peine de quoi manger pour survivre. November 9, 2013. Two boys on the road between Damara and Bangui. They are now displaced persons, fleeing the violence of the Seleka forces. They sleep in the bush, surviving with very little food. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
4u00a0octobre, 2013. Un membre de la Séléka en civil menace de tirer sur la foule pendant le processus de démilitarisation conduit par les troupes de la FOMAC à Bangui. October 4, 2013. A Seleka in civilian dress threatening to fire on the crowd during the demilitarization process being carried out by FOMAC troops in Bangui. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
6 décembre 2013. A la morgue de l'hôpital de Bangui, des dizaines de cadavres sont apportés. Plus de 130 victimes, en majorité des chrétiens, ont été transportées à la morgue de l'hôpital, et 70 corps emmenés à la mosquée Ali Babolo dans le quartier PK-5. La veille, les anti-balaka ont fui Bangui. Durant la nuit et les jours suivants, les membres de la Séléka sont passés de maison en maison, tuant toutes les personnes liées aux anti-balaka, et faisant environ 600 morts en quelques jours. December 6, 2013. Dozens of bodies were brought to Bangui General Hospital. Over 130, mostly Christian victims, were taken to the morgue, and around 70 were taken to Ali Babolo Mosque in PK-5. The previous evening, the anti-balaka had pulled out of Bangui. During the night and the following day, the Seleka went door to door killing people in the areas they believed to be anti-balaka. Within a few days, the death toll reached an estimated 600. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
8u00a0décembre 2013. Bangui. Première distribution alimentaire au centre Don Bosco. Plus de 20u00a0000u00a0personnes y ont trouvé refuge pour fuir les violences qui ont éclaté le 5u00a0décembre après l'attaque des milices anti-balaka sur Bangui. December 8, 2013. Bangui. The first distribution of food, at the Don Bosco Center. More than 20u00a0000 people have been displaced, driven out by the violence that broke out on December 5, after anti-balaka militia attacked Bangui. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
Dimanche 17u00a0novembre 2014, jour de l'assassinat du magistrat Bria et de son garde du corps. Des jeunes sont descendus manifester dans les rues du quartier de Benu00a0Zvi, à Bangui. Ayant entendu les rumeurs selon lesquelles les forces de la Séléka étaient en route, la police a décidé de quitter le quartier. Peu après, les forces de la Séléka sont effectivement arrivées et ont tué deux civils. Saturday, November 17, 2014. On this day, Judge Bria and his bodyguard were killed. Young people took to the streets in the neighborhood of Benu00a0Zvi, in Bangui. The police chose to leave the area where the protest was being held, as there were rumors that the Seleka were on the way. Shortly after, Seleka forces arrived, and killed two civilians. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
16u00a0novembre 2013. Fleury, 20u00a0ans et mère d'un enfant en bas u00e2ge, a été tuée par une grenade de la Séléka. Alors que deux soldats de la Séléka essayaient de voler un vélo, les habitants ont tenté de les rattraper. Les voleurs sont allés se cacher dans un magasin tenu par un Tchadien et ont lancé une grenade pour écarter la foule. C'est cette grenade qui a tué Fleury. November 16, 2013. Fleury, a 20 year-old mother of a toddler, was killed by a Seleka grenade. Two Seleka soldiers were stealing a bike, and locals tried to catch them. The men went to hide in a shop owned by a Chadian, and tossed a grenade outside to break up the crowd. The grenade killed Fleury. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
4 mai 2014. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
15u00a0novembre 2013. La mère de Tanguy Residou, un militaire des FACA tué par les forces de la Séléka, s'effondre lors de ses obsèques. November 15, 2013. The mother of Tanguy Residou, a soldier with the regular FACA forces who was killed by Seleka fighters, collapsing at his funeral. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
25u00a0février 2014. Deux corps ont été transportés à la mosquée Ali Babolo à Bangui après l'attaque d'une milice anti-balaka durant la matinée qui a fait cinq morts. Le quartier du PK-5 est l'une des dernières zones de Bangui où habitent encore des musulmans. Les milices anti-balaka n'ont eu de cesse de les attaquer, espérant chasser tous les musulmans du pays. February 25, 2014. Two bodies were taken to Ali Babolo mosque in Bangui after a morning attack by anti-balaka militia that left five dead. The Kilometer Pointu00a05 (PK-5) district is one of the last areas in Bangui housing Muslims. The anti-balaka militia have continued their attacks in a bid to force all Muslims to leave the country. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
25u00a0février 2014. Quelque 500u00a0membres de la Séléka se sont retranchés dans leur base militaire et refusent de sortir de peur d'être tués par les combattants anti-balaka. February 25, 2014. Some 500 Seleka fighters who had seized power in the country were confined to their military base, and would not leave for fear of being killed by anti-balaka fighters. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
15u00a0mars 2014. Après des semaines passées au camp de l'aéroport M'Poko, des musulmans sont transportés en camion jusqu'au Cameroun. Le propriétaire des camions, un musulman, leur a offert gratuitement le transport puisqu'ils n'avaient pas d'argent pour quitter le pays et auraient été menacés de mort s'ils étaient restés en Centrafrique. March 15, 2014. Muslims who had spent weeks at M'Poko airport camp were taken by truck across the border to Cameroon. The Muslim owner of the trucks transported them free of charge, as they had no money to leave the country and were under threat in the Central African Republic. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
17 novembre 2013. Après l'assassinat du magistrat Bria et d'un soldat par la Séléka, des jeunes manifestants demandent la démission du président Djotodia. Quelques minutes plus tard, la Séléka intervient en tirant sur la foule, faisant deux morts et un blessé. November 17, 2013. After Judge Bria and his bodyguard were killed by the Seleka in Bangui, young people demonstrated and called for President Djotodia to resign. A few minutes later, the Seleka intervened and fired on the crowd, injuring one person and killing two. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
8u00a0mars 2014. Sept corps amenés à la morgue de la mosquée Ali Babolo. La majorité des victimes sont originaires du Tchad. Ils ont été tués par des combattants anti-balaka. Selon les croyances des anti-balaka, s'ils castrent leurs victimes, les tuer n'aura pas été un crime. March 8, 2014. Seven bodies taken to the morgue at Ali Babolo mosque. Most of the victims are from Chad and were killed by anti-balaka fighters. The anti-balaka believe that if they castrate their victims, then no crime has been committed. © Camille Lepage (Hans Lucas / Polaris)
6 octobre 2013. Stade Bonga Bonga, Bangui, République centrafricaine. rnCamille Lepage © Sylvain Cherkaoui/Cosmos