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Adieu Göksin –par Jean-Pierre Pappis

Profitons de la mort de Sipa pour faire l’éloge de son sens du timing, une fois de plus un clin d’oeil à l’histoire, à l’instar d’un cliché de cyclope, géant au regard télescopique. Mort le même jour que Steve Jobs. Est ce vraiment un hasard ? Un rendez-vous ? Ils se tiendront sûrement compagnie sur le chemin de l’au-delà.

Mort a un moment ou l’avenir de la profession qu’il a embrassé corps et âme se meurt des coups que lui assènent comptables et managers, ennemis jurés des photographes et journalistes qu’ils craignent et jalousent.

Sipa et Jobs partageaient un physique quelque peu similaire, les mêmes origines levantines (le père naturel de Jobs est Syrien), une vison innovatrice dans leur champ d’ activité respectif, un entourage chaleureux et dévoué, le coup de pouce aux jeunes débutants dans leur métier, un 5 octobre fatidique et la perte de leur société à un moment de leur carrière, à ceci près que Jobs a rattrapé le coup en reprenant sa place, mais la conjoncture était en sa faveur, tandis que pour Sipa la conjoncture n’ a fait que se détériorer après son départ de SA maison. Il n’a pas pour autant cessé de planifier et de réaliser des projets mais… le temps, hélas le temps et l’époque étaient contre lui.

Il faut se réjouir à l’agence Sipa d’avoir connu et appartenu à une telle entreprise, qui à l’époque ou Sipa lui-même dirigeait, n’était pas qu’ un business mais une vraie entreprise de vie, de celles qui laissent traces vives et souvenirs éternels.

Jean-Pierre Pappis

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