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Paris Photo 2011 –Obsis (France)

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Présentation
La galerie Obsis se consacre à la photographie moderne et contemporaine, et principalement aux liaisons photographie/cinéma (portrait, photographie de tournage et de plateau) et photographie/arts plastiques (collage, décalcomanie, montage numérique)

Comment se porte la photographie aujourd’hui ?
La photographie constitue un centre d’intérêt dont la dynamique ne se dément pas. Pour ce qui concerne la photographie du 20e siècle, des domaines restent à explorer, tels celui que nous privilégions, la photographie de cinéma, qui se trouve à la rencontre de diverses expressions artistiques, non seulement avec le septième art mais aussi avec les arts plastiques et le design – à travers les décors de films par exemple – et avec l’ensemble de l’expression artistique d’une époque. Il y a également toujours beaucoup à découvrir dans les domaines de la photographie documentaire ; ainsi nous exposons à Paris Photo un ensemble d’images sur l’érotisme dans les spectacles au Japon de l’après-guerre tout-à-fait inhabituel.
Tant que galeries et musées susciteront la curiosité, donneront à découvrir, séduiront l’œil et l’esprit, la photographie se portera bien.

Artistes exposés
Anonymes, Lucienne Chevert, Roger Corbeau, Marie-Lou Parolini, Catherine Robbe-Grillet, Sergio Strizzi, Raymond Voinquel

Programme d’exposition pour Paris Photo
• Le Cinéma européen et les colonies : Regards sur l’Afrique
Ce sont surtout les aspects d’exotisme qui ont motivé les producteurs et réalisateurs de films situés dans les colonies et c’est essentiellement le discours officiel du colonialisme que ceux-ci choisissaient de relayer. Mais le regard n’était pas univoque et les images diffusées traduisaient souvent l’ambigüité de l’état d’esprit des Européens, alors dans un grand écart entre la déclaration humaniste et l’esprit de supériorité.

• L’Enfer du Japon, après-guerre
Après les deux bombes atomiques et la défaite, le Japon se retrouvait en 1945 occupé par les armées d’une nation dont les point de vue et usages lui étaient totalement étrangers.
Tout ce qui était lié à la vue avait un caractère sacré ; c’est de l’œil gauche de la divinité ancestrale Izanagi qu’était né le soleil, selon l’enseignement du Shinto. L’art théâtral, très populaire au Japon, entretenait la mythologie et les traditions ; le sexe y était très présent, sous une forme crue mais entièrement symbolique. Lorsque les Américains s’installèrent au Japon, ils y importèrent un type de spectacle qui y était quasiment inconnu, le strip-tease. Les Japonais créèrent alors leurs propres théâtres de nu, qui mêlaient ce principe d’exhibition à leurs traditions et transféraient dans la réalité un peu de ce qu’avaient auparavant montré leurs estampes érotiques.
Ainsi se multiplièrent ces théâtres de nu, à la fois interdits et tolérés et dans lesquels des jeunes femmes souvent apprêtées telles des geishas offraient à voir non seulement leur corps mais aussi leur intimité sexuelle (ce que les Japonais appelaient la partie importante de la femme). L’Enfer du Japon s’adaptait aux temps modernes et à l’Occident tout en conservant sa tradition.
Les photographies ici présentées proviennent toutes des archives de J.M. Lo Duca qui, en 1966-67, dirigea l’édition du livre Erotique du Japon, écrit par Théo Lesoualc’h (éditions J.J. Pauvert, 1967), livre pour lequel il avait patiemment rassemblé une importante documentation photographique sur tous les aspects de l’Enfer du Japon (théâtres de nu, lieux rituels, processions traditionnelles ; images du cinéma de l’après-guerre…).

• Transgressions : Photographie de Cinéma, années 1960-70
Le politique s’est toujours méfié du cinéma, peut-être parce que, ainsi que le faisait dire Jean-Luc Godard à son interprète du Petit soldat en 1960, la photographie c’est la vérité, et le cinéma c’est la vérité vint-quatre fois par seconde.
L’évolution vers la libération des mœurs, la liberté d’expression et le goût de la contestation fut considérablement amplifiée après mai 1968. Les réflexions et interrogations nouvelles qui animaient la Société se retrouvèrent tout naturellement dans les films qui furent alors réalisés. La mise en cause des choix et des directions politiques, la mise en avant des luttes sociales, le réexamen des rapports entre les hommes et les femmes particulièrement initié par le féminisme devinrent des thèmes courants dans la production cinématographique.
Les images présentées sont les œuvres de photographes de cinéma dotés d’un œil extrêmement aiguisé, capable de synthétiser en une seule image une situation, un climat, des sentiments, des idées. Alors qu’il y avait encore très peu de réalisatrices à cette époque, cinq de ces photographes sont des femmes : Virginia Leirens, Deborah Beer, Marie-Lou Parolini, Anne-Marie Miéville et Catherine Robbe-Grillet.

Obsis
Stand : E27

152, rue de Charenton
75012, Paris France
T. +33 (0)1 55 78 90 51

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