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New Delhi 2013 –Tasveer

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En 2006 trois chefs d’entreprises et amis, Abishek Poddar, Naveen Kishore, fondateur de la maison d’édition Seagull Books à Calcutta et Shalini Gupta, créent Tasveer, une organisation destinée à promouvoir la photographie en Inde. Présente à Delhi, à Bombay, à Calcutta, à Bangalore et à Ahmedabad, Tasveer rassemble aujourd’hui une trentaine de photographes et défend une photographie au sens large du terme en Inde comme à l’étranger.

Entretien avec Nathaniel Gaskell, son directeur artistique.

Comment est née Tasveer ?
N. Gaskell : En 2006, la croissance du marché de l’art est forte en Inde. Abishek, Naveen et Shalini souhaitent être acteurs de ce marché et décident de se concentrer sur la photographie encore peu diffusée en Inde.
Dès l’origine, Tasveer présente aussi bien des photographes reconnus, comme Raghu Rai, Martine Franck ou Marc Riboud, que des jeunes talents qui ont peu de visibilité en Inde et à l’étranger.

Comment vous définissez-vous ?
N.G : Tasveer est une « plateforme » pour les photographes qui travaillent sur l’Inde, indiens ou étrangers. Les expositions sont la partie la plus visible de notre activité. Le fait qu’elles tournent dans 5 grandes villes est fondamental pour nous. L’Inde est un sous-continent et avoir l’ambition de promouvoir la photographie dans ce pays, ce n’est pas uniquement exposer à Delhi ou à Bombay.

Mais à côté des expositions physiques et des catalogues que nous réalisons pour chacune d’entre elle, il y a tasveeronline, notre galerie en ligne qui permet de découvrir d’autres artistes.

Enfin Tasveer est un catalyseur pour toutes les photographies : documentaire, ancienne, conceptuelle, d’architecture…

Et votre activité commerciale ?
N.G : Nous vendons les photos des photographes que nous représentons. Le marché est surtout présent à Bombay et à Delhi. Nous touchons essentiellement une clientèle de jeunes collectionneurs qui choisissent la photo car elle est plus abordable que la peinture par exemple.

Une de vos expositions que vous souhaitez présenter à nos lecteurs ?
N.G : L’exposition de Maïmouna Guerresi qui démarre à Bangalore le 5 janvier. C’est la première fois que cette artiste italienne travaille sur l’Inde. A travers des images-métaphores, elle s’interroge sur la condition de la femme et sur les rapports hommes-femmes dans la société indienne. A découvrir.

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