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Michel Philippot –Hors-cadre

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Le hors cadre, dans l’actualité, est la seule chose qui intéresse un photographe digne de ce nom. Les communicants, ceux de la Rolex après 50 ans et ceux qui les payent n’aiment pas le hors cadre. Est-ce si dégueulasse de ce coté là, est-ce à montrer des « choses qu’il ne faut pas voir, mais quelle honte ont-ils à cacher ce « ça » qui n’est pas celui de Groddeck, et si c’est le cas, ouah, nous ne sommes pas qu’un peu dans la mouise. Bon, ils nous causent, j’insiste, « causent » tant ils sont vulgaires, en éléments de langage; institutionnalisent le mensonge en moins de 24 heures, jonglent avec des chiffres économiques invérifiables, ceci pour les discours. Il y a encore quelques années la pratique photographique en politique était encore possible, propre à déceler les postures, positives, négatives, quelque chose qui pouvait montrer un personnage, nous pouvions nous déplacer, chercher trouver parfois. Terminé, l’exterminator Super-Rolex a ordonné, je ne veux qu’une voix, qu’une photo, la bonne, la jolie. Photographes, cameramen, soyez obéissants, restez dans les espaces réservés à la presse. La presse possède des espaces réservés, les candidats aussi, ils ont des frères,des cousins qui officient dans la région. Ne pas se tromper sur le tract que j’écris, il n’y a aucune ambiguïté dans mes propos, c’est au nom de la liberté de bouger, d’informer et de photographier tout simplement.

Cette campagne électorale est sinistre photographiquement, les cellules communicantes sont les seules responsables, pas de courage comme d’habitude.
Comme cette semaine fut triste en photo, je vous propose une photo de ma Mère, en 1936, elle est à gauche, réjouissant, non?

Michel Philippot

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