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Macha de Bonneville

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Vous allez me dire que les chiens ne font pas des chats. Eh bien, j’ai la chance d’avoir été suivi par mes deux filles, dans ma profession de journaliste plutôt branché par la photographie puisque j’ai passé 35 ans  dans les agences Dalmas, Gamma, FDB et Global Photo. L’aînée, Lucie,  a travaillé avec Eric Bazin dans son agence Saola, puis Sygma auprès de Monique Kouznetzoff, avant de fonder sa propre structure Charlette Studio où elle organise des séances photo entre le photographe, l’artiste et le magazine. La cadette Macha s’est lancée dans la prise de vue, étudiant dans la renommée école de photographie du Collège Dawson à Montréal.

C’est donc à Macha qu’est dédié ce portfolio. Dawson lui a apprit les bases et la technologie. Son esprit créatif a fait le reste et l’essentiel. Elle aime les lignes, la lumière, la couleur. Sans doute un résidus de ses deux années passées à l’École d’architecture de La Villette, à Paris. A Montréal, elle s’est concentrée sur les courbes architecturales, et les couleurs, comme dans cette station de métro

au vitrage multicolores. A New-York, c’est évidemment la pureté qui se dégage des gratte-ciels qu’elle a voulu saisir. A Paris, le Musée d’Orsay l’a fasciné et elle a su donner un aire de grande dame nocturne à la Tour Eiffel. Macha s’intéresse aussi aux gens, pas les people, non, vous et moi, elles et eux, trouvant une façon originale de faire leur portrait en exposition multiple. Le résultat est effectivement étonnant. Comme est surprenant son attachement à ce qu’elle appelle les tirages multi-expositions qui permet d’animer ses photos par une juxtaposition artistique de ses sujets, qu’ils soient des paysages, des arbres, des gratte-ciels ou des personnages.

Partie au Canada rejoindre un ami, elle y a découvert la photographie au gré de magnifiques paysages, d’une neige plus qu’abondante, de couleurs exceptionnelles lors du fameux été indien, et d’une architecture locale surprenante, entre le modernisme américain et la tradition européenne.

Cette jeune photographe, dont naturellement je suis le parcours, se lance dans une profession devenue difficile. Bien peu de photographes vivent correctement de leurs œuvres, mais certains en vivent très bien. Macha a choisi un double créneau : les portraits et l’art que seul un objectif peut rendre. Elle expose ses photos sur son tout nouveau site d’internet que vous trouverez ici : machadebonneville.com. Elle envisage de participer au prochain festival des photographes femmes, cette année, à Houlgate.

Elle a décidé de vendre ses tirages en édition limitée sur son site. En voici quelques exemples.

Floris de Bonneville

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