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Le Questionnaire : Valérie Maltaverne par Carole Schmitz

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Valérie Maltaverne : Une vision artistique du monde

Valérie Maltaverne dabord été productrice pour le cinéma et la télévision avant de créer en 2009, YMER&MALTA, est une maison dédiée à la création de mobilier dart qui renoue avec la tradition française de lexcellence.

Passionnée d’architecture et de design, Valérie Maltaverne s’est ainsi lancée en autodidacte dans la création de collections de meubles et d’objets en toute petite série, aux frontières du design, de l’art et de l’artisanat. Elle combine de la sorte l’innovation créative avec le plus haut niveau d’artisanat et d’excellence esthétique. Fascinée par la nature quelle trouve pleine de poésie, de délicatesse et d’élégance, elle y puise régulièrement son inspiration.

Exigeante, Valérie Maltaverne aborde le design comme un producteur conçoit une histoire, permettant à chaque objet de tisser une belle narration. Elle combine ses connaissances approfondies en matière de design avec ses relations étendues avec des figures majeures du domaine, et a développé des projets avec des designers tels que Benjamin Graindorge, Sylvain Rieu-Piquet et Normal Studio.

Son studio de création collabore également avec les plus grandes institutions nationales ou internationales, telles que la Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson, le Musée des Arts Décoratifs de Paris, le Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, le Louvre Abu-Dhabi ou encore le Musée Noguchi à New York (Etats-Unis).

Passionnée par limage, elle a accepté de répondre à notre questionnaire…

 

Website : www.ymeretmalta.com
Instagram : ymeretmalta

 

Votre premier déclencheur photographique ?
Valérie Maltaverne : David Hamilton, j’ai adoré ses photos, j’avais ses posters dans ma chambre, comme beaucoup de filles de mon âge à l’époque.
Impensable aujourd’hui.

L’homme ou la femme d’image qui vous inspire ?
Valérie Maltaverne : Agnès b, elle est motivée par la passion, la découverte.

L’image que vous auriez aimé réaliser ?
Valérie Maltaverne : Il y en a tellement.

Celle qui vous a le plus ému ?
Valérie Maltaverne : La photo de Seidou Keita que j’ai offert à mon mari pour la naissance de notre ainée. Un Africain énorme assis qui porte dans ses bras une toute petite fille.

Celle qui vous a mis en colère ?
Valérie Maltaverne : Je n’en vois pas ou alors celles que l’on voit chaque jour dans l’actualité et que l’on oublie au fur et à mesure.

Une image clé de votre panthéon personnel ?
Valérie Maltaverne : « Regardez-moi » de Malik Sidibe, toute ses photos dégagent une telle joie de vivre.

Un souvenir photographique de votre enfance ?
Valérie Maltaverne : Sarah Moon, un air nouveau, des photos très féminines.

Sans limite de budget, quelle serait l’œuvre que vous rêveriez d’acquérir ?
Valérie Maltaverne : Un ensemble de photos de la série Paysages Marins de Sugimoto.

Selon vous, quelle est la qualité nécessaire pour être un bon photographe ?
Valérie Maltaverne : Voir ou mettre en scène ce qui se passe devant l’appareil photo.

Le secret de l’image parfaite, s’il existe ?
Valérie Maltaverne : Simplicité, Energie, Poésie, une photo dont on ne se lasse pas. Avec d’invisibles imperfections qui ajoutent à l’émotion.

La personne que vous aimeriez photographier ?
Valérie Maltaverne : Une personne très âgée, que ma photo révèle l’histoire de sa vie.

Un livre de photos indispensable ?
Valérie Maltaverne : Celui que l’on retrouve par hasard oublié dans sa bibliothèque.

L’appareil photo de votre enfance ?
Valérie Maltaverne : Un appareil Kodak avec sa pochette en cuir naturel.

Celui que vous utilisez aujourd’hui ?
Valérie Maltaverne : Mon téléphone.

Votre drogue préférée ?
Valérie Maltaverne : Le Champagne.

Le meilleur moyen de déconnecter pour vous ?
Valérie Maltaverne : Voyager.

Quelle est votre relation avec l’image ?
Valérie Maltaverne : Omniprésente dans ma vie professionnelle.

Votre plus grande qualité ?
Valérie Maltaverne : La Curiosité, pas du tout un vilain défaut.

Votre dernière folie ?
Valérie Maltaverne : Un pantalon à paillettes pattes d’éph.

Une image pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Valérie Maltaverne : Une image qui percute, comme celle d’un océan bourré de plastique.

Le travail que vous n’auriez pas aimé faire ?
Valérie Maltaverne : Un travail sans passion.

Votre plus grande extravagance professionnelle ?
Valérie Maltaverne : Avoir créé le Studio YMER&MALTA.

Quelles sont, selon vous, les passerelles entre la photographie et le design ?
Valérie Maltaverne : Il m’arrive de m’inspirer de photos que j’ai prises ou vues avec lesquelles je constitue mes mood-boards.

La ville, le pays ou la culture que vous rêvez de découvrir ?
Valérie Maltaverne : L’Islande pour ses paysages, une ode à la nature inspiration essentielle au travail d’YMER&MALTA.

L’endroit dont vous ne vous lassez jamais ?
Valérie Maltaverne : Chez moi à la fois studio de création et habitation.

Votre plus grand regret ?
Valérie Maltaverne : Je n’en ai pas, je ne vis absolument pas dans le passé.

En termes de réseaux sociaux, êtes-vous plutôt Instagram, Facebook, Tik Tok ou Snapchat et pourquoi ?
Valérie Maltaverne : Instagram pour sa grande communauté artistique, ce réseau est basé sur l’image.

Couleur ou N&B ?
Valérie Maltaverne : N&B pour regarder mais couleurs pour créer.

Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Valérie Maltaverne : Lumière du Jour.

Quelle est, selon vous, la ville la plus photogénique ?
Valérie Maltaverne : Paris, pour sa lumière et son architecture.

Si Dieu existait, lui demanderiez-vous de poser pour vous, ou opteriez-vous pour un selfie avec lui ?
Valérie Maltaverne : Un selfie, ce serait mon premier selfie.

Si je pouvais organiser votre dîner idéal, qui serait à table
Valérie Maltaverne : Un Diner avec Brad Pitt, il est dit-on passionné d’Art Décoratif et Eileen Grey.

L’image qui représente pour vous l’état actuel du monde ?
Valérie Maltaverne : Une image chaotique.

Qu’est-ce qui manque dans le monde d’aujourd’hui ?
Valérie Maltaverne : Prendre le temps.

Si vous deviez tout recommencer ?
Valérie Maltaverne : Tout pareil mais avec des erreurs différentes.

Le mot de la fin ?
Valérie Maltaverne : La Vita e bella.

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