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Laurent Santi

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Par le biais de photos de famille trouvées à la poubelle et de mon écriture d’enfant, il s’agit, dans cette série, de parler de la famille à la fois comme d’une entité structurante mais aussi comme d’une fabrique à chagrins et d’une cage aux démons. Dans cette série, la déchirure a autant d’importance que la photographie elle-même.

Cette série s’intitule Chiens de l’enfer, en écho au recueil L’amour est un chien de l’enfer de Charles Bukowski.

C’est beau, adopter un chien de l’enfer. Le plus dur est de lui trouver une niche qui ne l’étouffe pas.

Laurent Santi

 

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