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Interview exclusive avec Vicky Goldberg

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Photographie présidentielle : une conversation avec Vicki Goldberg par David Schonauer.

Ce mois-ci, les primaires des élections présidentielles débutent aux États-Unis, et les Américains entament le long processus qui déterminera qui occupera la Maison Blanche durant les quatre prochaines années. Des millions et des millions de dollars seront dépensés dans le but de conquérir le noble édifice, qui n’est bien sûr pas seulement une « maison » mais aussi un symbole de pouvoir. Ironiquement, la Maison Blanche en elle-même n’est pas spécialement imposante, comparées à l’ensemble des résidences d’État – elle a été conçue pour être strictement fonctionnelle. Pierre Charles L’Enfant, l’architecte français qui a dessiné Washington D.C. voulait construire un palace à l’européenne pour servir de demeure au président, mais George Washington voulait quelque chose de beaucoup moins monarchique. Washington (qui quitta son poste en 1797, avant que la Maison Blanche ne soit terminée) n’aimait pas le mot palace. Il préférait appeler cette nouvelle résidence « la maison du président ». Mais en réalité, ce n’était même pas vraiment la maison du président. C’était la maison du peuple – le peuple en était le propriétaire et décidait de qui pourrait ou ne pourrait pas vivre à l’intérieur.

« Quelqu’un a dit un jour que c’était la seule maison que tous les Américains possèdent, et il avait raison », dit Vicki Goldberg, la critique, biographe, et historienne de la photographie dont le nouveau livre The White House : The President’s Home in Photographs and History (La Maison Blanche : histoire et photographies de la maison du président, Little, Brown, 35 dollars) est sorti récemment, juste à temps pour coller avec le début de la campagne. Le livre rappelle avec force la nature éphémère du passage des occupants de la Maison Blanche. « Le président en exercice peut changer tous les quatre ans, mais la maison reste un signe persistant de ce pour quoi le pays se bat » écrit l’auteure dans l’introduction de son livre.

Goldberg est l’une des auteurs et critiques les plus en vue aux États-Unis pour ce qui touche à la photographie. Parmi ses publications : Margaret Bourke-White : A Biography (Harper & Row, 1986) et Photography in Print : Writings from 1816 to the Present, désigné par le Wall Street Journal en 2006 comme l’un des meilleurs livres jamais écrit sur la photographie. Elle a aussi travaillé avec le New York Times et Vanity Fair, entre autres titres de presse. Son nouveau livre contient des photographies des archives de la White House Historical Association, une ONG à but non lucratif. Beaucoup de ces images n’ont jamais été publiées auparavant, la plupart seront inconnues des lecteurs, et toutes sont présentées avec de nouveaux commentaires historiques et culturels éclairants de la part de Golberg. « J’étais très intéressée à l’idée de faire un chapitre sur la relation du président avec les médias, et un autre sur les modifications introduites par la technologie, parce que je pense que photographiquement, aucun des deux sujets n’a encore été traité », dit-elle.

Vous pouvez lire l’intégralité de l’interview dans la version anglaise de La Lettre.

Vicky Goldberg est l’une des historienne et critique photographique le splus importantes des Etats-Unis, elle collabore régulièrement au New York Times.

The White House: The President’s Home in Photographs and History (Little, Brown $35)

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