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Exposition des lauréats du Prix Résidence photographique de la Fondation des Treilles chez Initial LABO

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Le regard de trois photographes sur le monde méditerranéen témoignent des évolutions historiques, sociétales et artistiques de ce « Grand Bassin ».

L’espace photographique d’Initial LABO accueille, pour la deuxième année consécutive, du 2 au 26 février 2022, le travail des trois lauréats du Prix Résidence pour la Photographie de la Fondation des Treilles 2021 : Bernard Descamps, Sophie Hatier et Yusuf Sevinçli.

L’occasion de découvrir le projet « Cessez-le-feu Chypre » du photographe turc Yusuf Sevinçli qui a exploré l’impression de l’histoire récente et conflit sur le paysage de l’île de Chypre. Mais aussi l’exploration du littoral méditerranéen par Bernard Descamps au travers une série de photographies tentant de percevoir l’esprit qui se cache derrière l’aspect visible des choses. Et enfin une mise en lumière de la Camargue au travers des photos de Sophie Hatier qui révèle ce paysage méditerranéen, avec ses couleurs, sa composition et sa matière, et sur lesquelles la lumière agit comme un révélateur.

L’exposition présente également les projets de résidences des lauréats 2022 désignés par le jury présidé par Jean-Luc Monterosso, correspondant de la section Photographie à l’Académie des Beaux-Arts, fondateur et ancien directeur de la Maison Européenne de la Photographie.

La Fondation des Treilles et Initial LABO ont développé il y a deux ans, un partenariat fondé sur la notion d’excellence, que ce soit dans la sélection des résidents ou bien dans l’impression et la scénographie de leur travail de recherche.

L’ exposition est visible jusqu’au 26 février du mardi au samedi de 10h à 19h.

Initial LABO
62, avenue Jean-Baptiste Clément
92100 Boulogne-Billancourt
www.initiallabo.com

Contact : [email protected]

Fondation des Treilles
www.les-treilles.com

 

Photographes exposés :

Yusuf Sevinçli
Ce travail offre une réponse viscérale subjective à la manière dont ces ambivalences s’impriment sur le paysage et les habitants d’une île littéralement coupée en deux.

« Au cours de mes séjours prolongés à Chypre, j’ai tenté de retracer les zones de partition spatiales et de conflit en même temps que les traces d’unification, de paix et d’intégration. Je me suis mis au défi de confronter, de jouer et de comprendre, à travers la photographie, les effets perturbateurs de la politique sur la géographie et les gens, de faire ressortir la militarisation latente mais extrême du paysage dans une si petite île. »

 

Bernard Descamps
« J’ai suivis un itinéraire, celui du littoral, là où la mer rejoint la terre, que cette ligne soit naturelle ou fortement urbanisée… Au cours de ce “voyage”, les photographies deviennent des rencontres, rencontres avec un lieu, des personnes, un évènement, mais surtout des rencontres avec soi-même.

Suivre le littoral et photographier, tailler dans l’espace et le temps. J’ai toujours espéré que, derrière l’aspect visible des choses, se cachait un esprit. Une sorte d’animisme où la photographie pourrait révéler un peu de cet au delà… »

 

Sophie Hatier
« Après l’Islande accidentée et volcanique, et ses magnifiques lumières du Nord, sourdes, mystérieuses, je cherchais un territoire inverse, où tout ne serait qu’horizon, lumière et couleurs du Sud qui irradieraient et satureraient l’espace. Une atmosphère méditerranéenne. Peu à peu la Camargue, que je connaissais bien sans l’avoir jamais photographiée pour autant, s’est imposée comme une évidence. C’est par l’eau que je l’ai abordée.

La Camargue, c’est l’inverse d’une île. Une étendue d’eau au milieu des terres. Étangs, marais, salins, eau douce, eau saumâtre… Un paysage qui parait si sauvage mais qui résulte aussi d’interventions humaines de longue date sur un biotope très particulier, une tentative de domestication par de savants transferts de fluides… Un espace méditerranéen, avec ses couleurs, sa composition et sa matière. Et sur lesquelles la lumière agit comme un révélateur.

Cette spécificité du territoire camarguais, j’ai eu envie de la capter en élargissant mon travail à d’autres formes de vie : le végétal, la faune et le portrait… Cette recherche d’une forme, en partant de la nature pour tendre vers l’humain, a toujours été au cœur de mon travail ».

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