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BredaPhoto 2020 : The Best of Times, The Worst of Times – Les expositions en salle

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Les expositions en salle de «The Best of Times, The Worst of Times» proposent également des projets stimulants, voici une sélection.

Ed Kashi (1957) est un photographe documentaire de renommée internationale, membre de l’agence VII. Pour sa contribution «The Enigma Room», Kashi a fait des recherches dans ses archives qui couvrent plus de 40 ans. Ses images sont combinées de manière associative et enrichies d’un paysage sonore particulier. Le résultat n’est pas une séquence de photos ou d’images fixes, mais une présentation visuellement stimulante. Au sujet de sa sélection, il a déclaré:

Par ces temps incertains, «The Enigma Room» est un voyage audiovisuel profondément personnel et intemporel qui médite sur le cycle de la vie. Cela oblige le spectateur à s’arrêter, regarder, écouter, ressentir et finalement tirer ses propres conclusions sur ce que cela signifie pour lui. La sélection de mon projet pour cette édition du BredaPhoto Festival est également une confirmation de la vie et fait partie de mon espoir continu pour notre avenir après le virus Covid 19 »

Zurumbático signifie être stupéfait par l’étrange, l’insolite. Cet esprit se reflète également dans l’approche surréaliste (ou magique-réaliste si vous préférez) d’artistes, d’écrivains et de photographes comme Llosa, Borges, Kahlo, Bravo, Horna, Mendieta et Iturbide. Le projet de Luis Cobelo (1970) est un voyage sans fin vers le lieu où «Cent ans de solitude», l’œuvre de l’écrivain Gabriel García Márquez est née. Pour Cobelo « Zurumbático  est un tunnel de sentiments, de sensations, d’impressions et d’événements spéciaux … Immergé dans cette dimension, … l’insolite, le quotidien, le comique, même le tragique, n’ont pas besoin d’explication. »

Dandelion Eghosa (1994) est une nouvelle voix du Nigéria, qui s’identifie comme un artiste visuel non binaire. Avec son travail, l’artiste veut «documenter les expressions de la vie quotidienne» et «mettre en valeur les identités marginalisées, en particulier la communauté afro-LGBTQ +». Le projet présenté à BredaPhoto correspond à cela, avec des images plein de couleur, surprenantes, rafraîchissantes et stimulantes. Ce ne sont pas des « photographies » mais le résultat subtil d’une approche de techniques mixtes – certainement un artiste prometteur.

Tanya Habjouqa (1975) se concentre sur les questions de genre, de droits sociaux et de l’homme au Moyen-Orient. Ses histoires concernent une région que nous ne connaissons souvent que par les informations, mais l’image qu’elle présente est complètement différente de l’image classique. Pas de conflits de jeunes avec les militaires, mais une vision pleine de nuances et de diversité. Habjouqa aborde ses sujets avec sensibilité mais aussi avec un œil pour l’absurde.

« Nous n’avons pas d’homosexuels en Iran, comme dans votre pays », a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad dans un discours aux  États-Unis en 2007. Cette déclaration a incité la photographe suisse de descendance iranienne Laurence Rasti (1990) à photographier les réfugiés homosexuels iranien dans la ville turque de Denizli. Elle ne peint pas dans ses images poétiques les hommes et les femmes comme des victimes de l’oppression politique, mais enregistre plutôt leur situation actuelle. Ses sujets attendent une opportunité de vivre dans un endroit où ils n’ont pas à cacher leur sexualité. Le résultat est une série poignante de portraits en partie anonymes et une réflexion sur l’identité et le genre.

Les artistes suivants figurent également dans l’exposition en salle: Kincső Bede (1995), Zadok Ben-David (1949), Joshua Irwandi (1991), Elias Kaus (1991), Katrin Koenning (1978), Cheb Moha & Chndy (tous deux en 1992), Alexander Rossa (1986), Zoë Sluis (1998), Max Ernst Stockburger (1988), Sam ten Thij (1994), Seppe Vancraywinkel (1998), Jonas vander Haegen (1996), Rob Hornstra (1975)

Club Solo est proche du parc Chassé et se profile comme une institution dédiée à l’art contemporain: pour Breda Photo, ils ont invité l’artiste plasticienne Marjolein Dijkman (1978). Dans ses recherches, Dijkman fait le lien entre l’histoire de la famille, l’anecdote personnelle et l’univers; l’homme et le cosmos; l’intuitif et le scientifique; impression et perception objective; passé, présent et futur. Sa large perspective des sources et des perceptions se reflète dans une richesse similaire d’approches dans son œuvre. Des collections d’images trouvées sont combinées avec des objets, des sculptures, des vidéos et des photographies. Cette exposition vous entraine dans un voyage multimédia de la Terre à l’espace, avec des projections impressionnantes et des images abstraites. Cette exposition est organisée en collaboration avec le célèbre musée d’art contemporain SMAK de Gand, et présente également des œuvres de Johan Dewilde (1964) et Nina Cannell (1979). Une publication sur l’exposition de Marjolijn Dijkman, Radiant Matter, 88p, Onomatopee 146, 2017 est proposée à 14 €.

John Devos

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