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Ambassade d’Australie

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Dans le cadre de Photoquai 2011, l’Ambassade d’Australie à Paris est heureuse de présenter l’exposition en collaboration avec Magnum Photos, « Minutes to Midnight » et « Coming Soon » de Trent Parke et « Between Worlds » de Polixeni Papapetrou.

Minutes to Midnight

« 2003. Le sort de la plus grande île du monde tient sur un fil. Dans les grandes villes les gens vivent dans l’ombre du terrorisme. La majorité de la population pense que le pays est à la fin d’une ère, celle de l’innocence…

2005. Presque deux années se sont écoulées et j’ai parcouru 90 000 kilomètres d’Australie entre page et brousse. Minutes to Midnight raconte ce voyage, une tentative pour trouver ma place dans une Australie infiniment différente de celle dans laquelle j’ai grandi. C’est ce que j’ai vu. »

Trent Parke, janvier 2005

Coming Soon

« Photographier en noir et blanc a toujours été ma façon de faire face à l’émotion d’une période donnée, particulièrement en ce qui concerne mon pays natal, l’Australie. Maintenant que je suis passé à la couleur, le désir est né en moi de rassembler une œuvre qui s’intéresserait à l’aspect physique de l’Australie contemporaine.
Ce grand projet, qui ne fait que commencer, se focalisera sur l’exploration urbaine de l’Australie, avec un accent particulier sur chacune des villes principales. Tout y est grand. Les rues sont grandes, les affichages grands, la lumière grande, le pays grand. Chaque ville est pourvue d’un caractère unique. (…)

Mon travail se penche sur nombre de questions, notamment celle de l’évolution des côtes australiennes. Il y a une cinquantaine d’années, elles étaient parsemées de petites villes. Aujourd’hui, la majorité des Australiens veulent vivre littéralement sur la côte. Le monde moderne est un monde de consommation. Partout où nous regardons, au cas où nous l’ayons oublié, on nous rappelle qu’il faut acheter, acheter, acheter. »

Trent Parke, juin 2006.

Between Worlds

Between Worlds est un bestiaire théâtralisé. Sur ces photos, les enfants sont déguisés en animaux, ce qui permet d’explorer l’affinité magique qu’ils ont avec le monde naturel. L’apparence des enfants est immédiatement reconnaissable, bien qu’ils soient devenus hybrides, captifs entre les mondes de l’enfance et de l’âge adulte. En portant des masques d’animaux, ils optent pour une position intermédiaire, les séparant des adultes et dissociant l’homme de l’animal. Bien que fondée sur l’absurde, l’œuvre de Polixeni Papapetrou présente les enfants comme des animaux en raison du rapport émotionnel qu’ils ont avec eux.

Les enfants les côtoient tous les jours au travers des livres, de leurs peluches, des dessins animés, de leur imagination, sans oublier les histoires merveilleuses de Lewis Carroll. L’aspect théâtral des photographies est renforcé par les costumes et les masques, ainsi que par la vision des somptueux paysages australiens entre terre et mer, forêt et plaine, terre et air. À travers ce jeu paradoxal, Polixeni Papapetrou cherche à explorer l’espace que les enfants occupent dans notre sensibilité culturelle et la façon dont ils pourraient eux aussi s’engouffrer dans le monde de la création.

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