On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, mais avec ce papier collant qu’on déroule en rubans, qui a quelque chose du rouleau de pellicule.
Stéphane Mahé attrape les silhouettes, les pattes de mouche, poche les paysages et les plonge dans un liquide de sa composition : les êtres et les choses sont pris dans cette résine, instantanés, toujours vivants. À travers ses photographies, ils brillent plus intensément, sauvés du ruissellement du temps.
Arnaud Le Gouëfflec