Quo vadis homo? – Coronavirus
Je travaille avec le photomontage depuis plus de 50 ans. Les motifs développés sont largement satiriques, socio-politiquement engagés, et sont souvent exécutés dans l’esprit de la science-fiction.
Plus tôt cette année (2020), j’ai créé plus de 40 photomontages, collages axés sur le thème du coronavirus.
Dans la première série de compositions numériques, je mets en lumière l’homo sapiens gourmand et corné qui plonge dans des vagues incarnées par le nihilisme et la décadence. Malheureusement, nous avons assisté à une flambée de violence physique, spirituelle et visuelle. Le militarisme, le racisme, les drogues, les tatouages, les graffitis kitsch, la zoofilia, la mode scandaleuse, la pollution irrépressible de l’environnement naturel et le creusement et l’effondrement du globe qui en résultent, ensemble, ils pointent, prédisent l’Apocalypse.
Dans la deuxième partie, je traite de cette sinistre pandémie. C’est vraiment une tragédie, pas une source de plaisir et d’humour, mais un événement horrible de la nature la plus grotesque, où des terriens honnêtes et innocents (les gens de la terre) meurent.
Les valeurs morales et éthiques de la civilisation moderne sont, malheureusement, extrêmement alarmantes, mais elles étaient également évidentes, quoique sous une forme quelque peu plus douce, pendant une grande partie de l’après-guerre, tout au long de la seconde moitié du siècle précédent. C’est ce sur quoi j’ai constamment attiré l’attention, qui a rappelé les gens à travers mes confessions multimédias (sous forme de dessins satiriques, de photomontages, de collages, d’assemblages divers et de journalisme). Un cri dans le désert!
Mes divers engagements envers ces préoccupations et les médias employés, ainsi que la motivation qui a motivé mes recherches, sont bien représentés dans un portefeuille complet de mon travail sur stane-jagodic.com, et dans un éventail de publications.
De plus, toute la collection de matériaux est déposée dans un entrepôt de béton fermé dans le sous-sol de Ljubljana. Quarantaine !
Stane Jagodič
