Pour la photographie comme pour l’écriture l’essentiel est dans le style : en avoir ou pas détermine, au delà de ce que l’on photographie ou du comment on photographie, le talent artistique, la singularité d’une œuvre. C’est précisément ce qui fascine dans les images « géantes » présentées à la Maison de la Chine. Pour la majorité d’entre elles réalisées à la demande de Dior Chine, elles jouent avec humour à installer des mannequins vêtues haute couture et prisonnières d’une capsule de verre dans des lieux et situations incongrus ou banals de la Chine au quotidien. La photographie « pop art » prend une dimension surréelle par l’intrusion de cet élément parachuté, domaine du rêve ( série « The stranger in the glass box »). Il y a chez cet artiste chinois un peu de la folie de Guy Bourdin avec des scènes qui ne sont pas sans rappeler les peintures d’ Edward Hopper ( série « Shanghai dreamers »). Les très grands formats (15 photos seulement) accentuent la singularité et la beauté étrange de ce travail sur l’image et la lumière.
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