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Panayis Chrysovergis

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N’a-t-on déjà pas tout dit de mon pays ?
Ne savez vous déjà pas tout de la Grèce, de son état, de sa déchéance assistée, de son agonie ?
Le berceau de la civilisation occidentale, le berceau de la démocratie, le berceau de l’antiquité, depuis combien de temps le regardez-vous suffoquer ?

Les médias vous ont abreuvé de témoignages, de chiffres, de menaces extrémistes, d’images de révoltes et de contestations. Et il fallut bien essayer de comprendre avec cela, par les analyses d’experts, par le prisme de l’information ce que nous pouvions traverser. Mais est-ce que l’ampleur d’une crise qui traverse un pays de part en part, comme une épée déchire un corps,  peut se lire sur des images ? Qui peut comprendre que ce n’est que perte et abandon. Partir et abandonner ce que nous avions construit, tous, chacun.

Ces lieux abandonnés, ces maisons éventrées, ces espoirs de vie inachevée, jonchent la Grèce. Ils témoignent d’un passé florissant, d’une vie d’abondance et d’espérances fauchées en plein vol.

J’ai voulu dire, témoigner par ces images ce que l’on ne montre pas habituellement, la misère comme sentence implacable. Et ici la misère est sinistre parce qu’elle est devenue générale. Nul  n’échappa à son couperet.

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