En attribuant a /adaptant l’hétérotopie suivant le concept de Foucault, j’en déduis comment est le lieu/l’espace ou l’utopie, le fantastique acquiert la substance matérielle. Le mirroir est simultanément une utopie et une hérotopie. L’image/ l’idole dans le miroir est notre utopie, tandis que le miroir lui-même est l’hétérotopie.
Dans ce travail/cet exercice j’illustre les hétérotopies, qui découlent/ proviennent de l’institution de la société elle-même et constituent une sorte de « contre-place », en insistant sur leur dimension utopique.
Elles jouent/jonglent en marge de la culture, synthétisant une hétérotopie de la divergence/déviation avec une préférence évidente pour le vouloir plutot que le devoir.
ici, la sexualité condamnée se trouve a la fois protégée et couverte, simultanément libre et emprisonnée.
Les couleurs, signe de l’atmosphere erotique, conjuguées a l’eclairage onirique, sous-lignent une hétérotopie hantée par le fantasme
Les images sont un billet pour un voyage au-delà des préjugés sociaux, tout en promettant de revenir à notre abîme personnelle, où réside notre propre Minotaure.
J’ai toujours su que ma passion serait la photographie et les histoires que je pourrais raconter aux autres avec des images. Une image n’existe que si elle a quelque chose à dire. Les portraits et les instantanés de la vie de tous les jours et de sa course précipitée, de la naissance à la mort, donne au sujet de la photographie un moyen d’exprimer sa réalité et de combattre les stéréotypes. Je reconnais qu’il y a beaucoup d’injustices dans le monde et que parfois il est facile d’être découragé mais nous avons tous la responsabilité de rendre le monde un peu meilleur et un peu plus juste. J’espère participer à cela avec mes images et les histoires qu’elles mettent en scène.
Panayis Chrysovergis
