Depuis 1980, Lucille Côté habite à Laterrière au Québec, parmi une faune de plus de 250 animaux. Par une approche anthropologique et intimiste, La Femme qui a vu l’Ours s’attarde sur l’évolution d’une femme dans un métier traditionnellement réservé aux hommes : la taxidermie, traitant au passage de l’histoire des chasseurs québécois, et de leur ego parfois démesuré. Par une approche anthropologique, la série met également l’emphase sur le rôle prédominant qu’occupe la nature dans la vie de Lucille et à la dichotomie entre vie et mort dans la pratique de son métier. Par ce portrait intimiste, on s’intéresse ainsi à la représentation du vivant par la mort.
Ce projet documentaire prend racine dans les forêts saguenéennes du Québec, territoire de chasse et bastion des hommes, et s’intéresse avec sensibilité à une femme évoluant parmi les loups.
Le court-métrage (4:20 min) de La Femme qui a vu l’Ours a été diffusé dans plusieurs festivals et a reçu le Prix du public à Images en vue aux Iles de la Madeleine (Qc) et le Prix du Meilleur court métrage canadien au FICFA.
Coup de cœur prix Nouvelles Écritures 2015 au Zoom Photo Festival Saguenay en partenariat avec Freelens
