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Holden Luntz : Rooms that Resonate with Possibilities

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Holden Luntz présente cette fascinante exposition de groupe, nous y consacrons la totalité de l’édition d’aujourd’hui.

Lorsque nous pensons aux pièces, la plupart d’entre nous s’appuient sur des images mentales d’espaces connus qui nous sont très familiers et nous donnent un sentiment de sécurité. Nous avons tendance à voir et à vivre dans un environnement diurne fixe et prévisible. Mais pour de nombreux photographes, les chambres ou les espaces intérieurs se sont souvent présentés comme des défis et des invitations à voir de manière créative et ne pas être cernés par les conventions sociales. Une pièce, en tant que sujet, peut résonner avec des possibilités potentielles. Et peut métaphoriquement s’apparenter à la palette d’un artiste en attente de donner vie à travers une nouvelle création. Les photographies de Karen Knorr, Massimo Listri, Sandy Skoglund, Michael Eastman, John Dugdale et Bernard Faucon présentent de nouvelles approches et des visions uniques de la représentation de l’espace.

Lorsque nous encourageons un enfant à ouvrir son monde et à élargir ses horizons, nous lui disons souvent «d’utiliser son imagination». Cet acte de conjurer des possibilités et de se libérer des constructions logiques et des normes répétitives peut être libérateur. Une attribution souvent attribuée à un grand photographe (ou d’ailleurs à toute personne créative) est qu’il a une imagination active et engageante et peut construire mentalement des images vives.

Lorsque nous pensons aux pièces, la plupart d’entre nous s’appuient sur des images mentales d’espaces prévisibles qui nous sont très familiers et nous donnent un sentiment de sécurité. Nous avons tendance à voir et à vivre dans un environnement diurne fixe et prévisible. Mais pour de nombreux photographes, les chambres ou les espaces intérieurs se sont souvent présentés comme des défis et des invitations à voir de manière créative et à ne pas être cernés par des conventions sociales. Une pièce, en tant que sujet, peut résonner avec des possibilités potentielles. Il peut métaphoriquement s’apparenter à la palette d’un artiste en attente de donner vie à travers une nouvelle création.

Les photographies de Karen Knorr, Massimo Listri, Sandy Skoglund, Michael Eastman, John Dugdale et Bernard Faucon présentent de nouvelles approches et des visions uniques de la représentation de l’espace. Chaque photographe va au-delà de la simple apparence physique d’une pièce. Ils sont intéressés à trouver un équivalent pour l’expérience d’être dans une pièce et ce que cela nous fait ressentir. Une pièce peut être un réservoir de souvenirs réels ou imaginaires. Les salles ont une fonction moins descriptive et plus émotionnelle et subjective. Les expériences partagées et individuelles que chacun de nous vit, donnent aux photographes et à nous-mêmes les ressources de base pour évaluer ces espaces uniques.

La dimension temporelle de la création d’images est complexe. Les photographies sont créées par leurs créateurs dans le présent – mais sont toujours présentées au spectateur dans le passé. Quelque chose a déjà été photographié et nous examinons le résultat de l’apparence d’une pièce ou les preuves de ce qui s’est passé dans le passé. Cependant, l’acte de regarder est toujours dans le présent – pourtant ce dont nous nous souvenons appartient au passé. Cette distinction critique façonne souvent notre réponse à ce que nous voyons.

Cet échange temporel peut donner une sensation nostalgique – ou peut toucher notre esprit et les émotions qui nous connectent aux images et aux espaces qu’ils représentent. Nous pouvons admirer les qualités intérieures, être impressionnés ou humiliés par leurs structures, ou ressentir le pathétique d’une vie inconnue, mais imaginée, qui a disparu. Nos connexions les plus profondes sont toujours complexes et impliquent plusieurs sens – elles sont rarement limitées au visuel. Les espaces contiennent des histoires – nous connaissons certaines des histoires, mais certaines, créées par des artistes, sont des vaisseaux potentiels d’expériences imaginées ou recréées.

Des photographes tels que Massimo Listri et Michael Eastman – photographient une pièce telle qu’ils la voient. Leur sélection et leurs critères pour ce qui est digne d’être photographié sont basés sur un lieu qu’ils trouvent spécial – ou mémorable.

Sandy Skoglund, Karen Knorr et Bernard Faucon créent des pièces et des espaces qui suggèrent des récits, et donnent une substance visuelle aux idées qu’ils ont, aux souvenirs qu’ils souhaitent partager, aux objets, animaux et personnes qu’ils souhaitent rassembler. Ils créent des fictions basées sur des idées que les artistes choisissent d’explorer. Les salles, au sens large, deviennent des constructions visuelles où ces photographes ont réalisé leurs rêves, leurs désirs, leurs peurs et leurs observations. Si, comme le cite Shakespeare, «Tout le monde est une scène» et «Tous les hommes et les femmes ne sont que des acteurs», les salles deviennent le théâtre dans lequel se déroulent les drames. Ils détiennent les mystères et la beauté que nous voyons d’abord avec nos yeux, puis, au fil du temps, ils créent des connexions plus profondes avec notre psyché.

 

Holden Luntz

Rooms that Resonate with Possibilities

Karen Knorr, Massimo Listri, Sandy Skoglund, Michael Eastman, John Dugdale et Bernard Faucon

27 mars – 8 mai, 2021

Lien exposition :  https://www.holdenluntz.com/magazine/exhibitions/rooms-that-resonate-with-possibilities/

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