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Grafika la Estampa

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Le choix de la galerie Grafika la Estampa

. Gustavo F. Silva
Nous pensons en premier lieu à une pièce en particulier qui fait partie d’une collection de 60 épreuves peintes à la main que nous proposons à Paris Photo cette année. 
Il s’agit d’un portrait de Carmén Mondragón, connue sous le nom d’artiste de Nahui Olin. Nahui Olin a été une des figures les plus emblématiques de l’avant-garde mexicaine, muse d’artistes comme Diego Rivera, le Dr. Atl ou même Edward Weston. Ce portrait  transmet un air de fragilité et de tendresse, on n’y voit pas la femme fatale, celle que l’on retrouve habituellement dans d’autres portraits de la muse. Ce portrait, comme toutes les photographies qui appartiennent à cette même collection, a une particularité, il s’agit d’une œuvre unique car peinte. Ce portrait pictorialiste rehaussé au pastel a fait partie de la collection personnelle du général Mondragón (père de Nahui Olin), décédé en 1922. Par la suite, il n’a jamais quitté jusqu’aujourd’hui la collection de la famille Mondragón, qui l’a hérité de génération en génération.

Cette année, nous proposons également plusieurs épreuves de deux photographes, Paulina Lavista et Lázaro Blanco, artistes qui ont activement photographié le Mexique des années 1970-1980.

. Lázaro Blanco (1938-2011)
L’œuvre de Lázaro Blanco se caractérise par un style très silencieux et épuré, où chacun des éléments du paysage sont isolés jusqu’à l’abstraction. C’est notamment le cas de l’image intitulée La Mano (1974), où tous les éléments caractéristiques de son œuvre y sont présents. Dans cette image, l’homme s’efface du décor urbain, ne laissant qu’une empreinte derrière lui.

. Paulina Lavista (Née en 1942)
Le travail que nous présentons de Paulina Lavista, artiste qui dès 1981 exposait au Musée d’Art Moderne de Mexico, montre les rues de Tepito, un des plus anciens et populaires quartiers de Mexico. Ce lieu normalement bruyant, plein de vie et parfois menaçant nous parait presque fantomatique dans les clichés de Lavista. L’image illustrée ici symbolise bien ce sentiment, Nous y voyons, posée contre le mur, une affiche cinéma criblée de gros titres d’une violence certaine comme : “J’ai tué Johnny Ringo” (« Yo mate a Johnny Ringo »), « Ma passion était de tuer » (Mi passion fue matar »), « Silence ou vous mourez » (« Silencio o se muere »).

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Grafika la Estampa
Stand D41
Paris Photo 2013

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