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Feminize photography : Women behind the camera

Preview

Le Kleinschmidt Fine Photographs de Wiesbaden en Allemagne, présente jusqu’au 8 mai 2015 l’exposition collective « Feminize Photography – women behind the camera ». Aenne Biermann, Ilse Bing, Elsa Thiennall, Leni Werres : Qu’ont donc en commun ces quatre femmes? Qu’est-ce qui attire leur regard ? Photos semblables à des puzzles ou messages cachés – leurs photographies provoquent la réflexion. De forts contrastes et des formes dynamiques capturent notre imagination. Telle une spirale, leur photographie nous amène au centre : la photographie comme un tournant.

C’est au deuxième regard que l’on y perçoit le rythme. Dans ses photographies, Elsa Thiemann joue avec la perspective: soudain des objets profanes comme des cookies, du chou rouge ou encore un tas de bois semblent étranges. Ses gros plans se distinguent par leur composition incisive. En réduisant la section de l’image, l’étudiante du Bauhaus accentue la structure de la surface de l’objet et crée des œuvres mystérieuses. Elsa Thiemann a été fortement influencée par Neue Sachlichkeit et Neues Sehen, bien connus pour leur langage pictural objectif, elle suivra d’ailleurs les enseignement entre 1929 et 1931 de Walter Peterhans.
Tout comme Ilse Bing, la « Reine du Leica » qui est considérée comme l’une des pionnières de la photographie moderne. Ses œuvres ont influencé le photojournalisme et montrait la beauté des choses que les autres ne remarquaient même pas. Cette clairvoyance lui permettait de sentir le danger que d’autres ne percevaient pas. Fuyant le nazisme en 1933 En 1933, Ilse Bing s’installe à Paris. Passionnée de sciences mathématiques et physiques, elle créé une atmosphère d’isolement et de tranquillité dans ses œuvres avec de fortes diagonales et des textures claires et c’est dans les journaux et la publicité qu’elle atteint la notoriété.

Pour Aenne Biermann, ce sera la naissance de ses deux enfants qui sera la source principale de son inspiration. Autodidacte,  ses œuvres, à ses débuts, restent privées et se cantonnent au cercle familial. Mais bientôt, son intérêt pour la science commence à croître et peu à peu elle se consacre à la structure et à la diversité des textures botaniques. Son intention est de de cerner les particularités de nos objets quotidiens. On retrouve dans ses oeuvres toutes Les caractéristiques de Neues Sehen: s’éloigner des motifs de composition traditionnel et montrer le sujet sous un angle réaliste et universel.

Pour Leni Werres, c’est sa ville natale qui la captive. Elle est encore une contemporaine inconnue de Heinrich Kühn. Un village dans la lumière romantique du soleil ou une petite chapelle un jour de neige – Leni Werres savait toujours utiliser la lumière naturelle pour créer une certaine atmosphère. Ses photographies irradient de paix, de mélancolie, de tranquillité. Elle peignait avec la lumière.

Là où Aenne Biermann insiste sur l’intimité universelle, la vision d’Ilse Bing nous entraine vers le haut, au-dessus des têtes, vers le ciel. Là où Elsa Thiemann cherche la mystification, Leni Werres capture l’intemporalité des paysages et de la nature. Réunies ensemble, leurs photographies rendent les choses claires : le bonheur est un regard – et il est féminin.

EXPOSITION
Feminize photography – women behind the camera
Du 27 février au 8 mai 2015
Kleinschmidt Fine Photographs

Steubenstraße 17
65189 Wiesbaden
Allemagne

http://www.klauskleinschmidt.de

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