Je crois que j’ai toujours été émerveillé à l’idée qu’une photographie dévoile ses mystères devant moi. Je me rappelle encore très clairement le jour où j’ai vu un projecteur de diapositives faire jouer sa magie sur un mur blanc, dans la maison de ma grand-mère. J’avais trois ans.
Le plaisir instantané du Polaroid pendant les années 80 était tout simplement fantastique. Tout cela a dû avoir une influence capitale sur moi alors que je n’étais encore qu’un enfant. Mais ce n’est que vers le milieu des années 90 – pendant mon adolescence – que j’ai pu mettre la main sur un appareil russe bon marché, et que j’ai commencé à noircir des dizaines de pellicules en noir et blanc. Il m’a fallu attendre l’été 2004, lorsque j’ai découvert par hasard – Chobi Mela – le festival International de photographie du Bangladesh, pour ressentir un nouvel élan me poussant à changer radicalement l’orientation que je donnais à ma vie. Ce sentiment m’a frappé alors que je regardais les gens rassemblés pour écouter une critique lors d’un atelier photographique du festival. C’était la troisième édition de la biennale, toutes les galeries importantes de Dhaka montraient les travaux de photographes venus du monde entier.
Le festival de 2004 a transformé ma manière d’être. S’en est suivit une réaction en chaîne: j’ai quitté mon travail dans une agence de publicité pour continuer mon activité en freelance, et j’ai recommencé à m’amuser avec mon appareil. L’année suivante, j’ai pris une décision importante et me suis inscrit à un cours de photographie à Pathshala. Enfin, j’ai commencé une nouvelle carrière de photographe.
Vous pouvez lire l’article de Shumon Ahmed dans son intégralité, dans la version anglaise du Journal.
Chobi Mela – International Festival of Photography
Du 25 janvier au 7 février 2013
House 58, Road 15A (New),
Dhanmondi, Dhaka 1209
Bangladesh
