La phénoménologie de l’Interlopage
Appartenir ou ne pas appartenir sont comme des leitmotivs pour d’innombrables situations tout au long de la vie d’une personne. Le sentiment d’appartenance peut être profondément satisfaisant, tandis que ne pas appartenir peut être horriblement douloureux. Le désir de s’intégrer et d’appartenir peut devenir un processus d’interaction. Le dictionnaire Webster de 1828 définit l’interlopage comme une action qui «interfère à tort». Plus récemment, le dictionnaire gratuit en ligne l’aligne sur le désir personnel; « Celui qui s’immisce dans un lieu, une situation ou une activité ». Je l’ai compris comme une situation où l’on n’est pas voulu ou est considéré comme n’appartenant pas.
Inhérent à ces définitions est un axiome moral selon lequel l’interlopage est mauvais. Essayer de s’intégrer a un air de malhonnêteté subtile dès le début parce que vous voulez obtenir ou être quelque chose qui n’est pas à vous d’avoir comme votre droit. L’interloping est familier à quiconque navigue dans diverses situations sociales et tente d’acquérir l’acceptation sociale et l’équité. Il est souvent joué dans des scénarios contestés impliquant la classe, la race et le sexe. Dans cette série, j’ai voulu explorer à travers le tableau visuel et la métaphore les différents espaces émotionnels qui peuvent se produire lorsque nous essayons de nous intégrer, et sur le point d’être démasqués comme des intrus. (….)
Clayton Campbell
note : texte integral dans la version anglaise de L’Oeil de la Photographie
