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Art Basel Miami 2018 – Jour 3

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Jeudi 6 décembre

La journée d’aujourd’hui a été consacrée à l’exploration des collections privées de Miami- la collection Margulies à la Warehouse et de la Collection Cruz.

La première étape a été la collection Margulies à la Warehouse à Wynwood. Une fois à Wynwood, vous êtes confronté à un océan de peintures murales colorées enroulées autour de la façade de plusieurs bâtiments de ce centre artistique palpitant. Il y a des restaurants, des galeries, des magasins et des chantiers de construction. En quelques années à peine, Wynwood s’est tellement embourgeoisé que les galeries d’art et les institutions  poussent vers le nord et à l’ouest pour se soustraire aux augmentations de loyer.

Sur mon chemin, j’ai retrouvé l’odeur de la peinture en aérosol et une immense peinture murale sur laquelle collaboraient Snub 23 et My Dog Sighs. Ce ne serait pas Wynwood sans ces œuvres d’art à grande échelle qui ont contribué à égayer et à revitaliser la région. En allant vers l’ouest et devant de nombreux magasins de gros, j’ai été accueilli par la série Elevated, Surface, Depressed 1969-1981 de Michael Heizer, réalisée à partir de scories volcaniques placées sur des socles en aluminium plaqué diamant. -un très bon accueil». Image 32, 33, 34, 35, 36

La collection Margulies à la Warehouse (une institution à but non lucratif) expose de l’art contemporain à partir de divers médiums dans son entrepôt de 4500 metres carrés. En entrant, le collectionneur Martin Margulies se préparait à faire le tour. Martin est à l’arrière de l’image avec son sweat-shirt bleu et ses lunettes. Image 37

Ce que j’aime dans cette institution, à part leur collection remarquable, c’est qu’ils donnent la recette de leurs ventes de billets pour aider la communauté locale. Leurs ventes de billets soutiennent Lotus House, une organisation dédiée à l’amélioration de la vie des femmes, des jeunes et des enfants sans abri. Si vous cherchez à soutenir une œuvre de bienfaisance, Lotus House (https://lotushouse.org/) fait un excellent travail en remettant les gens sur pieds pour les aider à poursuivre une vie productive. Image 38

La pièce suivante dans laquelle je suis entré était remplie des légendes de la photographie. Dans les années 1970, Walker Evans avait capturé des  paysages américains avec le premier «appareil photo instantané» (Polaroid SC-70). À côté, il avait travaillé sur l’Amérique pour la FSA (Farm Security Administration).On ne pouvait manquer Les scènes de rue en noir et blanc d’Helen Levitt à New York. Elle est décédée en 2009 après avoir activement photographié, principalement  la vie de rue à New York, pendant près de 70 ans. Et il était logique de suivre un mur entier du travail de Stephen Shore. Stephen était fortement influencé par le livre de Walker Evans, American Photographs. . Image 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45

J’ai continué à marcher dans l’entrepôt et ne pouvais pas m’empêcher de voir un autoportrait fragmenté de Two Less One, 2009, de Michelangelo Pistoletto. Il reflétait sa vidéo, Broken Mirror Painting, un show performatif capturé lors de la 53ème Biennale de Venise. Image 46

Pergamon Museum 1, Berlin, 2001, de Thomas Struth, plus loin dans l’entrepôt, et Vik Muniz Pictures of Junk Series: Saturn devouring one of his Sons, after Francisco de Goya y Lucientes, 2005 Image 47, 48

Mais la plus grande surprise a été de voir Elevator Pitch de Leandro Erlich, 2011, où une élévation intérieure de véritables portes d’ascenseur a été construite à l’échelle. Ses portes s’ouvraient par intermittence et on pouvait voir des portraits vidéo d’ascenseurs des personnes qui les utilisaient. C’était assez brillant de rappeler les nombreux instantanés de portraits que nous vivons tous dans notre vie quotidienne. Et les sourires des spectateurs qui passent ne sont que contagieux. L’Hospice 2002 de Gilles Barbier, bien que n’ayant pas de rapport avec l’image, a également fait rire. Image 49, 50, 51

Nous allons ensuite voir la collection Cruz! Situé dans le Design District de Miami, dans un bâtiment de 3000 mètres carrés, entrée gratuite pour le public, vous êtes accueilli par un panneau publicitaire sans titre créé par l’artiste Felix Gonzalez-Torres. Avec son approche minimaliste et conceptuelle, Felix utilise des matériaux de la vie quotidienne pour exprimer des thèmes de genre, sexualité, vie, mort, perte et amour. En 1996, il  décédais à l’âge de 38 ans du SIDA à Miami. Voici son travail photographique Untitled (Sand),1993/94. Son Untitled (La tombe d’Alice B. Toklas et Gertrude Stein, Paris), 1992, était également exposé. Cette photo de fleurs sur son lieu de sépulture reconnaît l’héritage et l’engagement d’Alice et de Gertrude. Gertrude et sa partenaire Alice avaient un salon à Paris où se réunissaient de grands penseurs et l’avant-garde. Parmi les autres photographies figuraient celles qui documentaient Silueta Works in Mexico, d’Ana Mendieta au Mexique, 1973. Image 52, 53, 54, 55, 56

Plus tard dans la nuit, une présentation Suisse a eu lieu, chose peu surprenante à vivre lors de la semaine Art Basel Miami. J’ai rencontré Wolfgang qui avait conçu le beau livret pour la foire. Il y avait aussi Lukas qui ressemblait étrangement à Werner Herzog et Aaron, un architecte basé à Bâle. Leurs portraits ont été pris pour faire partie de TYPE, ma série de portraits qui remet en question la notion de catégorisation en regroupant des personnes par groupe sanguin. Voici une photo de Lukas en studio et un portrait d’Aaron de cette nuit. Image 57, 58

CYJO

 

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Instagram: @cyjostudio

www.artbasel.com/miami-beach

 

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