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Aneta Bartos: –Spider Monkeys

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La série récente d’Aneta Bartos, Boys, explore la masturbation masculine, le pénis est le point central de ses compositions… un exutoire. Spider Monkeys est le complément de Boys, son espace négatif. Les images ne possèdent pas la même concentration d’énergie, ce sont plutôt des enveloppes, des origamis. Comme les pattes d’une araignée, comme sa toile, leur pouvoir est d’envelopper, de saisir. Elles prennent au piège et nourrissent ensuite des secrets… et choisissent quand les révéler.

Ces nus féminins connaissent les affres de la transformation, ayant presque pris forme, mais pas encore tout à fait, des créatures amphibies habitant un monde utérin ruisselant, onirique, humide, physiquement et émotionnellement sous-terrain. L’inconscient atténue la perception tout comme le sombre éther des espaces incertains d’Aneta. Les émotions font surface sous la forme de corps étranges, venant à l’existence, naissant.
Le stade embryonnaire est dépeint, la division cellulaire abordée dans Split et Seahorse, la naissance annoncée dans Hatch, et Argiope. Mais cela va au-delà de l’évocation d’une naissance spécifique, c’est à la naissance primitive qu’il est fait référence, à l’endroit où nous trouvons tous notre origine… la mer : Brachyura, Octopus, Sea Monster. 
La semence a été répandue dans Boys, et se propage dans l’espace d’incubation de Spider Monkeys. La vie commence.
Aneta a choisi d’illuminer précisément ce moment de réalisation imminente : la prise de conscience d’émotions jusqu’ici inconnues ou ignorées, un réveil. La naissance peut être douloureuse, mais c’est une illumination. Dans la belle image d’une femme enceinte, Expectant, une lampe rougeoie, assurant la veille, patient symbole d’une clarté à venir.

Nick Weber

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