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Zhe Chen par Eliseo Barbàra

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GC, DF, CSQ, WXD, SQX, LS, HL, ZHF, HL, LY, GYY, ZMT, LTP, LWT, GLW, SY. 
Ce sont les initiales de jeunes femmes chinoises. Ce livre leur est dédicacé parce que – comme le dit l’artiste – « sans leur amitié et leur confiance extraordinaires, ces photographies n’auraient jamais existé ».

Elles sont les « bees » (abeilles) du livre du même nom de la photographe chinoise Zhe Chen. Les fragiles femmes-abeilles dont l’artiste nous montre les cicatrices, les marques, les peaux brûlées sont des femmes qui veulent échapper à la douleur à travers l’auto-destruction physique. Cette fuite comporte plusieurs solutions douloureuses comme des tatouages faits à la main ou de sérieuses transformations corporelles, jusqu’à des conclusions plus tragiques et définitives. Les blessures infligées de manière volontaire sont un sujet tabou en Chine, plus que dans d’autres pays, ainsi au Japon où le photographe Kosuke Okahara a fait état de cette réalité dans son travail en noir et blanc Ibasyo. Zhe Chen, voyageant dans de nombreuses villes, s’est concentré sur son pays natal, et sur ce monde qu’elle connaît de l’intérieur.

Lire l’intégralité de l’article d’
Eliseo Barbàra dans la version anglaise du Journal.

*La série Bees est actuellement exposée, jusqu’au 14 avril, dans le cadre de l’exposition collective “ON | OFF: China’s Young Artists in Concept and Practice” à l’UCCA, Ullens Center for Contemporary Art in Beijing, en Chine.


Bees – Zhe Chen
Co-édité par la Beaugeste Photo Gallery de Shanghai et Zhe Chen
Distribué par Jia Za Zahi Press.
Chine, 2011
1ère édition à 500 exemplaires
Texte de Jean Loh
Interview par Tingting Xu

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