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Unseen Jubilee edition 16th-18th Sept 2022, Amsterdam, galeries 2

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Bradwolff & Partners – Reflections & Perspectives: Katrin Korfmann, Eva- Fiore Kovacovsky & Jaehun Park (images 1-2)

Katrin Korfmann est bien connue pour ses vues plongeantes caractéristique. Les œuvres qu’elle crée sont issues de l’observation de rencontres dans l’espace public de notre vie quotidienne. Pendant Unseen, nous présenterons deux de ses nouvelles œuvres. Des couleurs vives et des ombres nettes séduisent subtilement le spectateur dans une position de macro et micro voyeur.

Eva-Fiore Kovacovsky laisse la nature résonner dans sa pratique artistique comme quelque chose qui gagne du territoire d’une part et qui est encadré par les humains d’autre part. Ses photogrammes sont des expériences qui étudient ce qui se passe lorsque des empreintes de la nature sont replacées dans la nature. L’exposition Unseen présente une grille de photogrammes illustrant sa recherche des possibilités d’existence humaine dans la nature, sans pour autant la miner. Elle donne à la nature sa propre voix qui résonne poétiquement à travers les images. Son nouveau livre est publié par Roma et un aperçu sera disponible pendant Unseen.

Jaehun Park fait partie de la présentation UNBOUND

Leurs œuvres déplacent votre regard et placent la relation – souvent inconfortable – entre les gens et leur environnement dans une perspective différente. La culture et la nature sont régulièrement considérées comme deux entités diamétralement opposées. L’homme tente toujours d’influencer la nature, de la dompter, de la restreindre et de la plier à sa volonté. Mais la nature le permet-elle ? La culture et la nature ne sont pas opposées. À travers les yeux de nos photographes, la perspective passe de l’intérieur à l’extérieur, où nous sommes les instigateurs de notre urgence climatique, mais nous réalisons aussi que tout ne peut pas être modifié.

bradwolff & partners
1093 md amsterdam oost
+31 6-513 999 54
[email protected]
www.bradwolff-partners.nl

 

Contour Gallery: Jan Pypers, Margriet Smudlers, Tjitske Oosterholt (images 3-4)

Jan Pypers ( Belgium 1982)
De nos jours, de nombreux photographes s’efforcent de transcender le médium, par exemple en combinant de manière innovante les techniques analogiques et numériques. C’est le cas de Pypers, qui réalise des maquettes soigneusement élaborées pour ses photos, qui rappellent les plateaux de tournage. L’artiste est issu du monde du cinéma, où il a développé un œil cinématographique et s’est familiarisé avec les possibilités des plateaux de tournage, notamment la perspective forcée. Pypers prend en compte les moindres détails dans ses modèles réduits soigneusement construits. Il édite ensuite les photos sur son ordinateur en post-production. Lorsque l’image est terminée, il détruit la maquette, laissant la photo comme seule preuve de l’existence de ce monde miniature. Les images qui en résultent sont exquises, mystérieuses, poétiques et oniriques. Elles défient l’imagination, soulèvent des questions et sont à la fois aliénantes et reconnaissables.

Margriet Smudlers (NL 1955)
Les photographies de Margriet rappellent les peintures de plafond du XVIIIe siècle qui offrent un aperçu de l’éternité. Avec des fleurs, des fruits, des coquillages et de l’eau – les fruits de la nature – Smulders crée des paradis somptueux. Elle peint des panoramas paradisiaques en bleu vif, blanc neige et rose tendre : « Ce sont les couleurs pastel légères et douces du Rococo. Nous avons désespérément besoin aujourd’hui de la joie de vivre et de la vivacité qui caractérisent cette période. À mon avis, le rococo est un encouragement à récolter les fruits de la vie. Alors, enivrons-nous et profitons-en ». Margriet nous invite à nous laisser aller à une abondance de couleurs et de formes, de ses Fruits  Rococo. Selon Margriet Smulders, si nous nous perdons dans la beauté, nous pouvons faire face à la réalité indisciplinée. C’est pourquoi elle nous invite à nous arrêter et à regarder.

Tjitske Oosterholt ( NL 1991)
Tjitske vise à combiner une imagerie visuelle à la fois intuitive et expérimentale, principalement par l’utilisation de techniques photographiques, avec une recherche sur notre expérience et notre perception du monde. Avec un désir croissant de contribuer à une approche plus durable, circulaire et responsable de la pratique artistique, l’intérêt de Tjitske pour le caractère éphémère du monde naturel et notre relation avec lui prend une place centrale dans toutes ses explorations créatives. Est-il possible de ne faire qu’un avec la nature, de s’oublier pour un instant ? Comment justifier notre appropriation du paysage ? Comment percevoir l’impact que nous avons sur notre environnement ?

Contour Gallery
3014 TX Rotterdam, The Netherlands
+31 6 14794219
[email protected]
www.contour.gallery

 

Deepest Darkest – Barry Salzman: How We See The World: (a century of genocide). Deepest Darkest – Barry Salzman: How We See The World: (a century of genocide)(images 5-6)

Lors de cet Unseen, nous présenterons une sélection des travaux les plus récents de Salzman, tirés du projet tourné en Bosnie au début de l’année, ainsi qu’une sélection d’œuvres non exposées auparavant.

Pour citer l’énoncé du projet de Salzman :
L’éthique essentielle du regard sous-tend mes œuvres paysagères. Dans ce projet continu, commencé il y a dix ans, je me concentre sur la récurrence du génocide et notre responsabilité collective en tant que témoin public. J’utilise le paysage de manière métaphorique pour établir des liens entre chacun de ces moments disparates et sombres de l’histoire moderne, tout en suggérant que nous, en tant que membres d’une humanité amorphe, formons le véritable tissu conjonctif entre eux. …

Les gouvernements occidentaux ont, de manière répétée et constante, échoué à agir à temps pour arrêter les auteurs de génocides. … mon travail examine notre rôle et notre responsabilité en tant que témoin public.

Contrairement aux lieux spécifiques que je photographie, les images sont intentionnellement non spécifiques. Mon intention est que les photographies s’opposent à la manière dont les informations sur ce sujet sont généralement diffusées – à travers l’objectif précis du photojournaliste, de l’historien ou du documentariste. En créant une « vue voilée », en déplaçant l’appareil photo pendant l’exposition, je réfléchis aux voiles auto-imposés à travers lesquels nous témoignons, suggérant que c’est notre vue sociétale voilée qui continue à bouleverser notre promesse non tenue de « plus jamais ça ».

Métaphoriquement, le paysage – comme nous – est témoin de tout. Il perd ses feuilles dans la dissimulation et la complicité. Mais par sa renaissance, il rajeunit. Il porte en lui les traces du passé et les promesses de l’avenir. Il triomphe des traumatismes. Il est inextricablement lié à nos moments les plus sombres et à nos jours les plus lumineux.

Dans ces œuvres, je suis préoccupé par la réalisation d’images esthétiques et non par la documentation de faits brutaux. En créant ces images, j’espère offrir des moments de réflexion aux spectateurs qui interprètent l’œuvre à leur manière et qui se réintéressent à un sujet que nous pensions connaître. »

Deepest Darkest
Cape Town, South Africa
+27 79 138 4203
[email protected]
www. deepestdarkestart.com

 

Echo Fine Arts – Côte d’Azur: Olivier Valsecchi, JeeYoung Lee, Cecilia Paredes & Dean West. (images 7-8)

À l’occasion d’Unseen 2022, Echo Fine Arts présentera pour la première fois en Europe la série exclusive d’Olivier Valsecchi intitulée Black Dust, ainsi que Into the Mist de JeeYoung Lee. En outre, des « performances photographiques » de l’artiste péruvienne Cecilia Paredes seront exposées pour la première fois aux Pays-Bas, ainsi que des natures mortes de l’artiste Dean West, basé en Floride.

ECHO FINE ARTS
Galerie en ligne basé sur la Côte d’Azur  
+33 (0)6 32 00 28 89
[email protected]

 

Ellen de Bruijne PROJECTS : Laëtitia Badaut Haussmann (1980) Tabak Trafik Project (Artist residency Secession & Beethoven Hotel, Wien 2022) (images 9-10)

Les recherches et productions de Laëtitia Badaut Haussmann évoluent à l’intersection de plusieurs champs dont la domesticité, la psychologie et le féminisme, explorant un ensemble de problématiques liés à l’habitus, à la circulation des biens et aux typologies de gestes. Sa pratique artistique s’articule autour de la notion de para-architecture (ce qui se situe à côté ou au-delà de l’architecture), qu’elle envisage comme une méthode de travail. Badaut Haussmann recourt à la sculpture, l’image, le texte, la vidéo, le son, tout en favorisant l’installation, l’exposition étant son principal médium.

Pour Badaut Haussmann, la résidence qu’elle a réalisée à la Secession au printemps 2022 fut l’occasion de concrétiser une recherche que l’artiste souhaitait entreprendre à Vienne depuis un certain temps autour d’un élément central de la culture occidentale et une facette importante de l’histoire viennoise: la cigarette.

Ellen de Bruijne PROJECTS
1016 AH Amsterdam The Netherlands
+31 6 494 85 207
[email protected]
www.edbprojects.com

 

Foreign Agent – Lausanne: Lisandro Suriel (images 11-12)

Foreign Agent est une jeune galerie d’art contemporaine dynamique basée à Lausanne, en Suisse, qui présente des artistes et designers contemporains émergents et établis d’Afrique et de la diaspora. Pour Unseen, nous présentons le dernier travail de Lisandro Suriel intitulé « Realms of Soualiga ».

Lisandro Suriel est un photographe du réalisme magique et un chercheur artistique de Saint Martin. Il a obtenu sa licence en photographie à l’Académie royale des arts de La Haye et son master en recherche artistique à l’Université d’Amsterdam. Dans le cadre de son mémoire de maîtrise, il a analysé les illustrations du début du XXe siècle de la mythologie caribéenne en relation avec l’aphasie culturelle. Cette recherche constitue la base de son projet artistique actuel, Ghost Island.

En déconstruisant visuellement l’imaginaire du Nouveau Monde, Ghost Island explore l’identité spectrale de nos ancêtres à travers l’Atlantique noir. Dans le prolongement de Ghost Island, Realms of Soualiga représente les origines insulaires de Suriel à Saint-Martin, qui s’appelait à l’origine Soualiga avant l’intervention coloniale. Ainsi, Realms of Soualiga évoque le Nouveau Monde, condition d’une superposition complexe d’histoires, de hantises et d’immatérialité. Lisandro Suriel propose que l’objectif imaginaire est sans doute le meilleure pour voir comment les figures folkloriques agissent en tant qu’agent de l’histoire et animent la mémoire culturelle. Par conséquent, il cherche à utiliser les vestiges non écrits des Antilles sur un imaginaire intelligent ancré dans le paysage, l’architecture et les gens pour générer des liens imaginatifs avec un passé politique et une identité sociale.

 

FOREIGN AGENT
Lausanne  | Switzerland
+41 21 90 90 007
[email protected]
www.foreignagent.ch

 

Fragma Gallery: Matthieu Litt (images 13-14)

L’univers arctique, notre ancienne terre vierge à la fois inhospitalière et sauvage, s’est transformé en Eldorado du futur. Cette œuvre retrace la ruine d’une région et tente de nous rapprocher de l’essence de la capture d’images, de la mémorisation et de notre désir nostalgique d’un passé immédiat. Voici un paysage si grandiose que tenter de le cadrer en une seule image semble perpétuellement inadéquat.

Ces photographies hyperréelles défient presque la réalité, faisant allusion à notre sens du réel et du virtuel, et à notre obsession de regarder vers d’autres planètes – tout en négligeant ce que nous avons ici sur terre. Notre vision idyllique du Grand Nord n’existera bientôt plus, car les changements de notre environnement sont porteurs d’opportunités, mais aussi d’une valeur opposée, la perte. La photographie, bien qu’elle ait eu une relation difficile avec la vérité depuis ses débuts, possède toujours une certaine capacité de visibilité, même auprès des ignorants, surtout lorsqu’il s’agit de traiter et de comprendre la perte – ce qui est sans doute son essence.

La transformation et la perte sont à la base de ce travail, construit sur la multitude de couches accumulées au cours des siècles et des millénaires, alors que peu à peu elles sont réduites à néant. Dans cette série, le passé et le futur sont confondus dans la même image – l’absence de glace, tout autant que la présence d’épaisses couches glaciaires résistant obstinément à la mort. Les négatifs photographiques sont surexposés et sous-exposés dans un geste mimétique des forces naturelles qui transforment l’Arctique, la pluie remplaçant la neige et le matériel devenant immatériel.

FRAGMA GALLERY
8500 Kortrijk Belgium
T. +32(0)56 35 65 34
M. +32(0)477 34 68 07
[email protected]
www. fragmagallery.be

 

FRANCIS BOESKE PROJECTS – DANIELLE KWAAITAAL | 30 YEARS (images 15-16)

Danielle Kwaaitaal a eu sa première exposition solo en 1992 à la galerie Bloom, à Amsterdam.

30 ans plus tard, elle revient à Amsterdam @ UNSEEN avec trois œuvres d’anniversaire réalisées spécialement dans une édition de 3 + NFT.

Kwaaitaal ne veut pas rester seule à UNSEEN, pour célébrer ses 30 ans de vie d’artiste elle a invité quatre artistes qui l’ont inspirée. Une œuvre de chaque artiste sera présentée sur le stand de Francis Boeske Projects pendant une journée.

15|09 Gerald van der Kaap

16|09 Lieven Hendriks

17|09 Fleur van Maarschalkerwaart

18|09 Saskia Olde Wolbers

Et vous — vous venez aussi ?

Francis Boeske Projects
1024 BE Amsterdam
+31 (0)6 819 766 36
[email protected]
www.francisboeskeprojects.nl

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