Meriggio
La solitude lumineuse des cordes entonne une mélodie capricieuse ponctuée par une clarté absolue et une obscurité profonde. La scène est dominée par un minimalisme chromatique qui purifie l’image, effaçant les détails et les particularités, parfois récupérés de manière aliénante. Le résultat métaphysique est inévitable, où la circularité du village et des arches devient la marque d’un regard méridien assoiffé de vérité. L’excavation intérieure s’égoutte de questions sans réponses, dans une douloureuse recherche de soi.
Tina Cosmai
