Mac Folkes a une vision et un propos, et en créant The Slant, il a mis au point un objet qui définit le zeitgeist (esprit du temps). Même si cela reste une forme imprimée, ce n’est ni un livre ni un magazine, ni un journal, ni un fanzine. C’est une œuvre d’art en elle-même, autant une publication qu’un origami.
L’art du papier plié transforme les deux dimensions en trois, et The Slant réussit cette prouesse, et va encore plus loin. Parce qu’il combine l’image au texte, centré autour d’un thème unique pour l’explorer à loisir et en profondeur. Le premier numéro de The Slant se concentre sur la honte et s’empare de ce qui est peut-être l’émotion la plus douloureuse entre toutes et nous permet de la considérer sous un jour dynamique.
The Slant combine de façon créative esprit et sagesse pour reconceptualiser notre approche de l’objet imprimé et nous présenter un travail fait de plusieurs couches qui nous offre un plaisir aussi bien esthétique qu’intellectuel. « Je suis un grand romantique », confie Folkes. « Un vrai croyant. Je veux être entendu. Je vois la ligne d’arrivée et petit à petit, les choses deviennent de plus en plus importantes, et ça me fait réfléchir à ce que je veux laisser comme héritage. »
Lire l’intégralité de l’article de Miss Rosen dans la version anglaise de La Lettre.
