Faire comme si de rien n’était. Porter un masque pour ne rien montrer.
Ni colère, ni lassitude.
Se comporter comme si la vie n’était pas en suspens. Ne pas montrer l’absence.
Photographier et ne plus pouvoir garder tout cela pour soi.
En jouant sur certains codes photographiques (windows vs mirrors), je vous propose dans ce travail cathartique une série de (doubles ?) autoportraits.
J’y laisse entrevoir à travers le ‘regard du photographe’ photographié mes peurs, mes colères, la solitude qui caractérisent habituellement ce long et difficile parcours qu’est la PMA dans lequel nous nous sommes lancés ma compagne et moi il y a déjà quelques années.
Dans l’impossibilité d’en parler au-delà de notre cercle d’intimes, c’est par la photographie que j’ai pu m’exprimer et accepter à présent de lever le voile.
