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Safaa Mazirh – Didascalias del Movimiento

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Safaa Mazirh, photographe marocaine, née en 1989,  autodidacte, est à l’honneur, pour la première fois en Espagne, dans le cadre d’une exposition curatée par Natalia Bento Rodriguez, « DIDASCALIAS DEL MOVIMIENTO », du 1er au 30 juin 2019.
L’exposition comprend des photographies de la première série « SANS TITRE », présentée dans des événements majeurs tels que le Mois de la Photo à Paris, le « Maroc contemporain » à L’Institut du Monde arabe, La Biennale de Dakar, Afriques Capitales,1/54 Art fair à Londres et Paris Photo 2018.
Les oeuvres de la  série Amazigh était présentées dans le cadre d’une exposition collective à l’Université de Boston et une partie a été acquise par le Fitchburg Art Museum.
Actuellement, en vedette, à la Maison de la Photographie de Lille (jusqu’au 2 juin), le travail de l’artiste a inspiré le texte suivant au critique d’art français Pascal therme :
« Le travail de Safaa Mazirh s’est singulièrement imposé tant sur le plan formel et plastique que par sa puissance de création.  … Locatelli Nathalie commissaire de l’exposition, est très fière de pouvoir exposer ces photographies à l’ombre combattue, où le corps se déploie dans une sorte de transe mystérieuse et où il met en scène un vocabulaire fait d’attitudes et de mystères.
Vocabulaire plastique portant le rêve de soi par delà la matière noire du cauchemar, réinventant la peinture et traversant l’obsession dans une quête de mouvements et, de danses, de sensualités avérées et de jouissances nocturnes.
Entre le silence des ombres et le rêve du grand soir, partagé et populaire, se trouve la muse tactile du temps de l’intimité, de la violence exorcisée dans un rituel païen fait de sortilèges et d’étoiles, l’ombre de l’âme se défait des prisons mentales quand surgit dans le mouvement la beauté radiante des formes, seins, pubis, ventre, jambes, dos courbé et nu, (non plus objet détesté du voir, mais sujet de lui même, aimé, fêté, paroxystique) et l’accroissement du temps par la conjugaison des yeux qui voyagent de la peau aux perles de la peau…
…. et dans ce ballet à la fois beau et étrange, le visage se libère et se charge, orages, centaures, scènes primitives, il semble qu’un oracle ait parlé juste et vrai des mots anciens revenus d’avant la mort, fontaine obscure de l’inénarrable nuit aux étoiles percées et à la haute prédominance faite de dates et d’huile….quand la pulsation du temps se réfugie au coeur de la blessure et que le monde boit à sa source…
la blessure est alors un chant. »
Safaa Mazirh – Didascalias del Movimiento
1er au 30 juin
REPLIKA TEATRO
Calle Explanada, 14
MADRID
Safaa Mazirh est représentée par la galerie 127 de Marrakech.

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