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PhotoMed 2013: Aspects de la photographie Slovène

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Dans les photographies « Ironworks » créées entre 1965 et 1990, Tihomir Pinter nous révèle son amour pour le détail et sa quête éperdue de la beauté à travers l’harmonie de ses compositions. En recréant un juste équilibre, une relation délicate entre les tons lumineux et les structures, il met en valeur poétiquement la forme et le rythme à la manière des photographes des années 30.

Boris Gaberščik est l’un des rares photographes slovènes à s’être consacré entièrement à la nature morte. Ce qui le fascine c’est la manière dont chaque objet influence l’autre, exprimant paix et tranquillité, parfaitement immobiles, prisonniers ou habités par le pouvoir mystérieux des formes. Le photographe utilise les objets comme un architecte, un constructeur, un créateur d’espace. La plupart de ces objets ont joué un rôle important dans sa vie et lui rappellent des souvenirs.

Le « Road Movie » de Jane Štravs nous propose un voyage à travers une Amérique de la nostalgie et du minimalisme le long des routes ponctuées de motels délabrés, de voitures abandonnées et de pancartes défoncées.. La rencontre du photographe avec le continent américain et le climat californien est comme un ménage à trois entre l’auteur, la photographie et le cinéma.

Dans la série « Missing in Action » (« Portés Disparus »), Bostjan Pucelj nous révèle les victimes de la société consumériste – des chariots de supermarché – égarés, loin de leur habitat habituel comme des réfugiés modernes, forcés à quitter leur terre. Troublé par l’impact environnemental de ces découvertes,

Pucelj, avec une certaine ironie, utilise la technique de la photographie documentaire pour dépeindre le côté suicidaire des ces « victimes » de la guerre des consommateurs.

Dans « Le Jardin Spirituel » Metka Vergnion se promène dans un jardin métaphysique japonais à la recherche de la sérénité et d’une paisible méditation. Elle met en images ses sensations, habitée par les vibrations de la lumière.

Le travail de Danica Kus sur l’architecture moderne révèle un certain talent à transformer le langage visuel, obligeant le spectateur à s’interroger sur la réalité de ce qu’il voit. Dans ses photographies sur les carrières de Carrare, des silhouettes de personnages qui n’existent pas apparaissent mystérieusement tandis que dans ses images de cages d’escaliers, les passants font irruption, comme des intrus, à l’intérieur de formes sculpturales somptueuses.

FESTIVAL
PhotoMed 2013
Aspects de la photographie slovène
Du 23 mai au 16 juin 2013
Maison Flotte
83110 Sanary-sur-Mer
France

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