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Peter Essick : Our beautiful, fragile world

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« La plupart du temps, réussir une seule photographie demande beaucoup de travail. J’ai une devise : si c’est facile, c’est probablement que ça a déjà été fait. D’un point de vue créatif, une photographie facile n’est en général pas très gratifiante », écrit le photojournaliste Peter Essick dans son nouveau livre, Our Beautiful, Fragile World. Au vu du travail qu’il présente, cette déclaration ne semble pas injustifiée.

Au cours des 25 dernières années, Essick a voyagé à travers le monde pour couvrir les plus grands sujets liés à l’environnement pour le célèbre magazine National Geographic. Aussi glamour qu’il puisse paraître, ce travail n’est pas facile. Comme le dit Essick, vous devez avoir « un regard pénétrant et un cœur solide ». Être photographe pour National Geographic offre les moyens d’être en mission pendant des mois et de parcourir les milliers de kilomètres nécessaires pour réaliser le bon cliché au bon moment.

Dans ce business, produire de belles photographies n’est pas suffisant. Être spécialisé dans l’environnement implique de montrer « l’envers de la nature sauvage », quand « en général, quelque chose s’est mal passé ». 

Dans Polluted Sinkhole, near Bowling Green, Kentucky, Essick nous montre deux vaches en train de se baigner dans de l’eau verdâtre. Les belles nuances de vert et la composition rendent cette image plaisante pour l’œil. Mais le vert que nous voyons est dû à la forte densité d’algues générées par le ruissellement des engrais qui libèrent énormément d’azote. « Les images illustrant directement la pollution ont presque perdu leur impact à moins que le phénomène présenté soit vraiment extrême », note Essick. « Les meilleures photos sont celles qui posent des questions ou présentent une partie du problème, celles qui sont subtiles et pas trop directes. »

Ce qui est fascinant dans le travail d’Essick — et dans celui de la plupart des photojournalistes accomplis —, c’est précisément le mariage d’une merveilleuse imagerie et de la vérité pénible qu’elle décrit, la « terrible beauté » que décrit un des directeurs photo d’Essick chez National Geographic.
Ses lecteurs apprécieront aussi les textes qui accompagnent chaque photo, où Essick raconte comment il a réalisé l’image et partage ses réflexions sur le problème abordé.

Peter Essick: Our beautiful, fragile world
Couverture rigide: 124 pages
Aux Editions Rocky Nook (Sortie Novembre 2013)
Anglais
ISBN-10: 1937538346
ISBN-13: 978-1937538347
9.8 x 5.9 x 0.6 inches

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