Les ombres de Socrate s’inscrit dans le questionnement de nos perceptions. Entre ce que l’on voit et la réalité, il existe parfois un tel écart qu’il est difficile de discerner le vrai du faux. Dans l’allégorie de la caverne de Platon, Socrate considérait le monde sensible comme la prison de l’âme. L’amalgame du plein et du vide des photographies libère au contraire l’objet de sa matérialité pour le propulser avec ses ombres dans un ballet étrange et protéiforme. Inscrits dans une double temporalité, entre hier et aujourd’hui, ces objets subissent une métamorphose qui les sauvera peut-être de l’oubli auquel ils sont voués.
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