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MONDO GALERIA et Dorado Suites Ibiza : Mats Bäcker

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MONDO GALERIA et Dorado Suites Ibiza présentent une exposition avec 10 photographies originales de légendes du rock à travers l’objectif de Mats Bäcker. L’exposition organisée par Diego Alonso sera à l’affiche du 11 mai jusqu’à la fin de l’été 2022.

Raw Power (Puissance Brute) par Diego Alonso
Des garçons imaginaires, des poussières d’étoiles, des rockers et un iguane. Impression des pistes sur vinyle. Rock, construction néoclassique basée sur des piliers de Bach à Van Halen, de Juno à Grace Jones. Technologie de destruction, pogo et son indéniable atour. Débridée, avide de spectacle de bataille, contrecarre la perte de la classe moyenne chassée de l’industrie minière poussée vers l’industrie chimique. Tombant sans fin dans une spirale de réverbération et de distorsion.

« La première idole que j’ai rencontré en personne.  Il était parrain du punk à l’époque, plus tout ce qu’il avait fait avant ça. Moi et mon ami journaliste, dont le prénom était aussi Mats, l’avons rencontré pour une interview à son hôtel à Copenhague. C’était l’après-midi avant son concert. Il n’était pas intéressé et ne voulait pas nous parler mais a fini par accepter. Le journaliste Mats s’est présenté et Iggy a répondu : « James Osterberg ». J’ai dit : « Mon nom est le même que le sien » à voix basse, et Iggy a répondu : « Orson Welles ? » J’étais trop timide pour dire quoi que ce soit d’autre, alors j’ai dit: « Oui. »

De loin, les étoiles semblent briller, mais elles brûlent de près.

Démystifier la culture affamée du consumérisme. Mythopoïèse intraveineuse endémique. Le rugissement d’un lapsus culturel en rébellion, la profanation accomplie de l’ordre   après-guerre, provocante, impossible. Une terre promise de boîtes de conserve et de plastiques brillant. En résines polyester et denim usé. En voulant aller dans l’espace on s’est rendu compte du vide intérieur, du manque de cohérence dans un système d’autodestruction embarqué dans un cercueil. Cependant, c’étaient des temps d’espoir, de destruction constructive et de création libre, ou un manque de contrôle laissé au hasard.

« Je pensais que c’était un vieux con (30 ans) ennuyeux qui ne voulait parler que de golf. MAIS au concert ce soir-là, il était autre chose. Une énergie et une fureur que je n’avais jamais vues auparavant. Cela m’a inspiré… pour créer une bande quelques semaines plus tard.

Attitude. Puissance des images. Contraste. Paix. Liberté.

Fenêtre des temps passés présent vague. Incolore. Espiègle comme la mémoire. Comme la création collective s’affirmant dans des images vraies, brutes, latentes et infinies.

« Lorsque vous voyez une superbe photo d’un artiste que vous connaissez bien, vous y voyez inconsciemment beaucoup de vos souvenirs, sentiments et connaissances. »

Puisque la photographie appartient à tout le monde, il n’y a plus de temps. Là il n’y a pas de mesures. Le moment des chasseurs d’images  en action, sur scène, comme l’un des membres du groupe. Aussi fort que le son, chargé de symbol, de transcendance.

« Photographier des concerts de rock était beaucoup moins compliqué ».

Géants archétypaux de la culture visuelle baignant dans la gélatine d’argent. Figer un moment de performance, allié à des souvenirs parcimonieux. Revenons à cette fureur consciente du punk, de la rébellion en soi. Une industrie basée sur la création d’utopies destructrices. Vers un maquillage mondial fondé sur un mécénat impérial décadent.

Jour et nuit, ils font briller les étoiles.

« Quelqu’un qui est une icône pour moi peut être un parfait inconnu pour quelqu’un d’autre. Généralement, une icône est quelqu’un qui a de l’expérience, qui a eu une longue et fructueuse carrière et qui ne c’est pas vendu.

Cependant, la marée du temps est emportée par ceux qui s’accrochent au changement. A la disparition continuelle de la stabilité et de la cohérence. Ceux qui entendent son rythme réagissent sans attendre, trébuchant sans tomber. Nous ne sommes ici qu’une seule fois, alors nous chantons plutôt. Danser, souffler dans le vent comme un riff de guitare électrique, Marquand le rythme comme une base de guitare basse et secouer comme des baguettes Dans le Vide, la lumière est née.

« (Aujourd’hui), je me sens assez heureux et fou. J’ai adoré cette période de la vie où j’ai pu photographier les stars qui m’ont inspiré de différentes manières.

Au bout du tunnel, l’individualité est la seule issue.

Diego Alonso, Ibiza. avril 2022

 

MONDO GALERIA and Dorado Suites Ibiza : Mats Bäcker
Dorado Ibiza Suites
Platja d´en Bossa – IBIZA
www.mondogaleria.com 

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