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Max Dupain

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Au fil d’une histoire d’amour qui dure depuis presque deux siècles, Paris a conquis le cœur d’innombrables photographes. La ville lumière est probablement l’endroit le plus photographié au monde, mais malgré son exposition, Paris fournit un cadre unique que même les photographes chevronnés trouvent difficile à ignorer.

C’est ici, en 1978, que le photographe renommé Max Dupain, alors âgé de 67 ans, est tombé lui aussi sous le charme de Paris, les résonances historiques de la ville l’invitant à détailler son architecture exceptionnelle et ses décorations fleuries. Envoyé en mission à Paris pour photographier la nouvelle ambassade d’Australie, dessinée par son ami de longue date, le célèbre architecte Harry Seidler, Dupain passa son temps libre à se promener avec son appareil. Inspiré par des photographes documentaires tels que Brassaï, Eugène Atget et Henri Cartier-Bresson, il captura les moments du quotidien, aussi bien que la majesté architecturale de la ville, s’intéressant à la vie perceptible dans ses rues avec une évidente joie de vivre.

C’était la première fois que Dupain s’aventurait aussi loin. Ce n’était pas un globe-trotter, et avant ce voyage de trois semaines à Paris, ses seules excursions hors d’Australie s’étaient déroulées durant la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il découvrit la Nouvelle-Guinée et l’île de l’Amirauté avec la Force aérienne royale australienne. Dupain était l’un de ces rares esprits créatifs qui peuvent trouver leur inspiration dans leur propre jardin ; Sydney et ses environs fournissaient suffisamment de sujets d’intérêt au photographe qui continua de prendre des photos jusqu’à sa mort en 1992, à l’âge de 81 ans.

Les photographies de Dupain, durant un séjour à Paris qui tenait sans doute plus de vacances que d’une session de travail, font montre d’une curiosité presque ingénue, exprimant une certaine légèreté d’approche et la joie de la découverte. On sent qu’à Paris, Dupain opérait avec une vigueur renouvelée, cherchant à retraduire les flots de lumière entrecoupés d’ombre qui se posaient sur la ville, jouant sur ses porches historiques, balayant ses escaliers, dorant ses sculptures, et planant sur ses colonnes en créant des teintes attrayantes.

Lire la suite de l’article dans la version anglaise de L’Œil.

EXPOSITION
Max Dupain
Paris ‘private’ series and other pictures
Jusqu’au 14 septembre 2014
Art Gallery of NSW
Art Gallery Road
Sydney

http://www.artgallery.nsw.gov.au 
www.photojournalismnow.blogspot.com

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