Pendant quelques 40 formidables années, Martha Cooper, la “Grande Dame de Hip Hop”, comme certains ont pu l’appeler, a documenté le street art et les artistes du graffiti. Elle a voyagé partout dans le monde à partir du moment où son premier livre, Subway Art, a été publié en partenariat avec Henri Chalfant, en 1984. Elle fait partie du circuit du street art depuis si longtemps qu’elle est devenue une figure incontournable de tous les événements, les légaux comme les illégaux.
Avec les années, cependant, une certaine lassitude s’est installée. Dans une interview récente qu’elle a donnée à Atlanta, alors qu’elle couvrait la conférence de Living Walls, Martha Cooper affirmait qu’elle se sentait de moins en moins utile, « en partie parce que les artistes documentent leur propre production maintenant, et sont souvent doués pour ça ». Si elle apprécie toujours la photographie de street art et lui consacre le plus gros de son temps, elle avoue qu’elle voudrait revenir à une sorte de photographie de rue plus authentique et personnelle, et qui ne serait pas basée sur la production d’autres artistes.
Martha Cooper conçoit un livre cartonné de 208 pages avec ses photographies accompagnées de textes des résidents de Baltimore ainsi que d’écrivains connus de la ville.
Lire l’intégralité de l’article de Virginie Drujon-Kippelen dans la version anglaise du Journal.
