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Lucile Béranger : Au temps du coronavirus

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« Un mal qui répand la terreur,

Mal que le Ciel en sa fureur

Inventa pour punir les crimes de la terre,

La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)

Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,

Faisait aux animaux la guerre. […] »

Jean de la Fontaine

 

La Chine a enfin décidé d’interdire la vente et la consommation d’animaux sauvages. Sur le marché de Wuhan, berceau de l’épidémie, on pouvait trouver des civettes, des rats, des serpents, des salamandres géantes, des chauves-souris, des pangolins, des louveteaux vivants…

À des milliers de kilomètres de là, confiné à Bordeaux, un bébé de 4 mois qui ne sait rien de la Chine, des maladies, du mal qu’on inflige aux bêtes, de la pandémie ni des chaines d’infos anxiogènes, joue avec des animaux qui lui sourient.

Lucile Béranger

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