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Le Journal de Sybile Girault

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Cette année à Paris photo, le noir et blanc et la photographie documentaire dominent la foire parisienne. On croise Weegee, Lee Friedlander, Walker Evans, Vivia Maier, William Eggleston à tous les coins d’allées. Les galeries d’art contemporain présentes ne s’y sont pas trompées en exposant, elles aussi, des formats plus intimes, moins exubérants qu’à l’accoutumé.

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Placée donc sous les auspices de Beaumont Newhall, fondateur du département photo du MoMa et père de l’expression « photographie documentaire », mon parcours commence chez Tasveer, galerie indienne dont c’est la première participation à Paris Photo. On y trouve des valeurs sûres comme ces jeunes lutteurs au combat pris sur le vif par Raghu Rai, photographe de Magnum et maître incontesté de la photographie indienne, l’exotisme d’un palais de Jodhpur de Derry Moore ou la simplicité d’une femme dessinant un mandala dans une maison du Rajasthan de Jyoti Bhatt. Autre ambiance, autre continent, j’esquisse un pas de danse avec les adolescents de Malik Sidibé, une nuit de Noel de 1963 à la galerie Magnin-A. J’abandonne la jeunesse de Bamako pour m’immerger dans la foule new-yorkaise de Paul Graham (Les filles du Calvaire). Puis mes pas me conduisent à Duane Michals chez Esther Woerdehoff qui nous offre une série surréaliste et très parisienne de portraits d’artistes français. Enfin, épuisée, je rejoins les dormeurs d’une partie de campagne libanaise de Fouad El Khoury qui ne laissent rien présager de la guerre qui gronde aux portes du jardin (galerie Tanit). A la sortie du grand palais, sous une pluie battante, j’emporte avec moi ces images puissantes et le dépaysement d’un véritable voyage à travers l’espace et le temps.

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