Mohammad Ghazali travaille à varier les points de vue. Dans chaque série, il réinvente cet élément fondamental de son médium pour ajouter un peu d’extra à l’ordinaire. Dans sa première série, il s’était mis a la place des statues de politiciens, artistes et scientifiques qui se tiennent immobiles çà et là à travers Téhéran. L’espace d’un instant, il s’opposait à ce que l’environnement même impose à notre vision, escaladant sur les épaules de ses illustres compatriotes de métal pour regarder l’autre côté du monde. A travers leurs yeux, Téhéran regorgeait de la verdure qui y manque le plus souvent cruellement, et les passants qui marchent sans prêter attention à ce qui les entoure, mains dans les poches et regards pointé vers les orteils, agissaient comme un reflet du spectateur. Entraîné à n’observer qu’un angle, on risquerait de ne plus voir.
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